Les sondages de mars 2016
30 mars 2016 : Hollande éliminé dès le premier tour (Ipsos)
Selon un sondage Ipsos, Sopra Steria pour le Cevipof et Le Monde, François Hollande serait absent du second tour de l'élection présidentielle quel que soit le candidat de droite face à lui. Le chef de l'Etat n'atteindrait que 14% des suffrages si Alain Juppé était le candidat de la droite, 16% face à Nicolas Sarkozy. Il serait dans tous les cas battu à la fois par le candidat LR (31% pour Juppé, 21% pour Sarkozy), mais aussi par Marine Le Pen, entre 26 et 27% des suffrages. Dans le cadre de la primaire à droite, Alain Juppé reste ultra-dominateur avec 42% des intentions de votes (n baisse de deux points) loin devant Nicolas Sarkozy à 26% (en baisse de 6 points) et Bruno le Maire à) 17 % (+7 points). Lire sur le site d'Ipsos
29 mars 2016 : Hollande chef d'Etat européen le plus impopulaire dans son pays (Odoxa)
Selon un sondage Odoxa pour la Presse régionale, l'Express et France Inter, François Hollande resterait relativement populaire hors de ses frontières (notamment en Allemagne). Il est en revanche le chef d’Etat le plus impopulaire dans son propre pays. Alors qu'il atteint 52% de bonnes opinions au niveau européen, 81% des sondés en France le jugent comme un mauvais Président. Les chefs d'Etat les plus populaires, en Europe comme chez eux, restent en revanche Angela Merkel et David Cameron. En France la chancelière allemande récolte 68% de jugements positifs. Lire sur le site d'Odoxa
23 mars 2016 : la relation Hollande-Gayet pas fondamentale dans sa popularité (Harris)
Selon un sondage Harris Interactive pour VSD, la relation hors-mariage de François Hollande avec Julie gayet n'est pas un problème pour les Français. Un tiers des sondés juge la non-officialisation gênante mais 67% pensent le contraire. Logiquement, les personnes interrogées déclarent très majoritairement, à 84%, que l’officialisation de cette relation n’aurait pas d’impact sur l’image qu’ils ont du Président. Seuls 8% estiment que cette officialisation améliorerait leur image du Président et 6% que cela la dégraderait. Lire sur le site d'Harris Interactive
21 mars 2016 : 2017, la première présidentielle sans parti ? (Elabe)
Selon un sondage Elabe pour Atlantico, les Français sont plutôt hostiles aux parts politiques et assez largement favorables à un renouvellement de la classe politique française. Ils sont 74% a afficher un sentiment négatif face aux partis, 40% de l'inquiétude et 34% de la colère quand seulement 4% ont des sentiments positifs (1% de l'enthousiasme et 3% de la confiance). 78% se disent prêts à voter pour un candidat ni issu ni soutenu par un parti et 66% pour un candidat en dissidence avec le sien. Par ailleurs, pour 59% des Français, le programme est l'élément-clé pour leur vote en 2017. Lire sur le site d'Elabe
21 mars 2016 : sécurité et libéralisation de l'économie en tête des attentes à droite (Ifop)
Selon un sondage Ifop portant sur les attentes des électeurs de la droite et du centre, à huit mois de la primaire à droite et à quatorze mois de l’élection présidentielle de 2017, l'insécurité et la libéralisation de l'économie seront les principaux sujets de ces deux échéances électorales. Pour 7,6électeurs de droite sur 10, la lutte contre l’insécurité est une priorité des sympathisants de l’UDI et du parti Les Républicains. Viennent ensuite les questions portant sur la libéralisation de l’économie et notamment la baisse des charges et de la fiscalité, la réforme du marché du travail et des 35 heures (7,5/10), puis la réduction du déficit et de la dette publique (7,4/10), devant les questions d’immigration et d’identité (7,3/10 et 6,6/10). Lire sur le site de l'Ifop
20 mars 2016 : Nicolas Sarkozy éliminé dès le premier tour de la primaire ? (Odoxa)
Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien/Aujourd'hui en France et BFMTV, Alain Juppé reste l'énorme favori de la primaire de la droite organisée en novembre. Le maire de Bordeaux atteindrait au premier tour 41 % des voix, en baisse de deux points, mais loin devant l'ancien chef de l'Etat à 23% et en baisse de 5 points. Au second tour, Nicolas Sarkozy serait laminé par Juppé par 66 contre 34% des suffrages. Nicolas Sarkozy est désormais talonné par Bruno Le Maire qui totalise 16% des intentions de vote est dans une excellente dynamique puisqu'il engrange 7 points. François Fillon (9%) et Nathalie Kosicusko-Morizet (3%) sont distancés. Lire sur le site d'Odoxa
20 mars 2016 : Macron préféré à Valls (Odoxa)
Dans un autre sondage Odoxa pour FTI consulting, Les Echos et radio Classique, paru le même jour, 9 Français sur 10 jugent "mauvaise" la politique économique du gouvernement, trop favorable selon eux aux chefs d’entreprises. Ils sont par ailleurs 61 % a émettre un jugement favorable sur Emmanuel Macron contre seulement 34% pour Manuel Valls. Les Français pensent que 2016 sera désormais une année blanche en termes de réformes et en revanche riche en cadeaux électoralistes … ils ne s’en plaignent pas nécessairement, approuvant très majoritairement le relèvement du point d’indice pour les fonctionnaires. Lire sur le site d'Odoxa
19 mars 2016 : une envie très mesurée de Bayrou(BVA)
Selon un sondage BVA pour Orange et iTélé, les sympathisants de l'UDI et des Républicains sont très nettement favorables à un accord électoral entre ces deux partis dans la perspective de l'élection présidentielle. Dans le camp centriste, ils sont 60% à approuver un tel accord, tandis qu'au sein de l'ancienne UMP, 76% des sympathisants se disent favorables à un accord avec le centre. Par ailleurs, 36% des sondés souhaite que François Bayrou soit candidat à l'élection présidentielle de 2017. La maire de Pau ne récolterait en revanche "que" 28% des suffrages le cas échéant, loin devant Jean-Christophe Lagarde (10%). Lire sur le site de BVA
18 mars 2016 : 86% des Français contre une candidature de Hollande (Odoxa)
Selon un sondage Odoxa, les Français sont désormais unanimes à ne pas vouloir que François Hollande se représente tout en étant convaincus qu'il le fera. 86% des Français et 73% des sympathisants de gauche ne veulent pas que François Hollande se présente à l'élection présidentielle de 2017. Mais les deux-tiers (64%) sont persuadés qu'ilse représentera. Selon 74% des sondés, Hollande ne réformera plus le pays et ne prendra plus que des mesures en vue de sa réélection. Lire sur le site d'Odoxa
17 mars 2016 : Macron 3e du premier tour en cas de candidature (Ifop)
Alors que la candidature du Ministre de l'Economie et de l'Industrie à l'élection présidentielle de 2017 se fait pressentir,
Selon un sondage Ifop et Fiducial pour Sud Radio, Emmanuel Macron obtiendrait la troisième place à l'issue d'un premier tour de l'élection présidentielle 2017 face à Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen en cas de candidature. Avec 17% des suffrages exprimés, le candidat du Parti Socialiste talonnerait Nicolas Sarkozy (19%), mais serait particulièrement menacé sur sa gauche par Jean-Luc Mélenchon (15%). Une candidature d'Alain Juppé serait beaucoup plus défavorable à Emmanuel Macron qui obtiendrait seulement 14%. Lire sur le site de l'Ifop
16 mars 2016 : la droite plus "libérale" que "nationaliste"(Harris)
Selon un sondage Harris Interactive pour Valeurs actuelles, les principales valeurs pour l'électorat de droite en vue de la présidentielle se tournent plus vers l'étiquette "libérale" que "nationaliste". Les personnes se déclarant proches de la droite ont davantage tendance à se définir comme "libérales" (77%) ou "gaullistes" (70%) que comme "nationalistes" (63%). Moins d'un tiers se définit comme "souverainiste". 64% y associent une connotation très positive. Celle-ci devance le travail (62%) et la famille (60%). Lire sur le site d'Harris
16 mars 2016 : Juppé en tête de la primaire (Elabe)
Selon un sondage Elabe pour l'Opinion et BFMTV, Alain Juppé fait toujours la course en tête en vue de la primaire de la droite. Au premier tour, le maire de Bordeaux est crédité de 41 % des voix parmi les personnes certaines d'aller voter contre 23 % pour Nicolas Sarkozy, 13 % pour Bruno Le Maire et 11 % pour François Fillon. Les autres candidats se placent loin derrière. Au second tour, c'est encore Alain Juppé qui devrait remporter cette primaire. Il recueillerait 64 % des votes et Nicolas Sarkozy 36 %. Lire sur le site d'Elabe
16 mars 2016 : Alain Juppé "le plus capable de tenir ses promesses" (Ifop)
Selon un sondage Ifop pour iTélé , Alain Juppé est considéré comme le plus capable de tenir ses promesses pour 48% des personnes interrogées, le plus capable de réformer le pays (46%), d'avoir les propositions les plus crédibles (48%), d'être le plus proche des préoccupations des Français (46%), d'être le plus capable d'incarner le renouvellement du personnel politique (38%) et d'avoir le plus l'étoffe d'un Président de la République (52%). Des traits sur lesquels il devance Bruno Le Maire arrive majoritairement en deuxième position, devant Nicolas Sarkozy et François Fillon. Lire sur le site de l'Ifop
9 mars 2016 : Fillon a "envie de servir la France" (Ifop)
Selon un sondage Ifop-Fiducial réalisée dans le cadre des petits déjeuners de la Fondation Concorde, en partenariat avec Public Sénat, 59% des personnes interrogées estiment que François Fillon a envie de servir la France, un score qui culmine à 83% chez les sympathisants des Républicains. De la même manière, une part non négligeable d'interviewés (43% voire 65% chez les Républicains) considère que le député de Paris a un projet pour le pays. En revanche, à peine trois Français sur dix le jugent capable de réformer le pays, de bousculer les conservatismes et les blocages de la société, ou de sortir le pays de la crise. Lire sur le site de l'Ifop
2 mars 2016 : Valls "déterminé", "dynamique" et "courageux" (Elabe)
Selon un sondage Elabe Manuel Valls trois qualités principales : la détermination (selon 73% des Français), le dynamisme (68%) et le courage (59%). 44% des Français lui reconnaissent son honnêteté, un constat partagé par 63% des sympathisants de Gauche et 52% des sympathisants de la Droite et du Centre. Mais seuls 34% des Français affirment qu'il est "sympathique". Si près de 4 Français sur 10 estiment qu'il est "à la hauteur des évènements" et "capable de réformer le pays", ils ne sont en revanche que 23% à penser qu'il "obtient des résultats". Lire sir le site d'Elabe