Huster contre Philippot [VIDEO] : les réfugiés sont-il des Montaigne ou des Coulibaly ?

Huster contre Philippot [VIDEO] : les réfugiés sont-il des Montaigne ou des Coulibaly ? Florian Philippot et Francis Huster ont eu un échange tendu jeudi soir sur BFMTV au sujet des migrants. L'acteur a évoqué Montaigne, ce qui a fait sourire le vice-président du FN.

[Mis à jour le 11 septembre à 15h19] L'arrivée des réfugiés sur le territoire français peut-elle être source d'enrichissement pour la France ? A cette question, Florian Philippot et Francis Huster n'ont pas du tout la même réponse. L'acteur et le politique étaient face à face hier soir sur le plateau de BFM TV et se sont lancé dans un débat tendu. Pour le comédien, "il y a des gens qui sont peut-être, dans ces migrants qui viennent d'arriver, les futurs Montaigne". L'eurodéputé et vice président du FN lève les yeux au ciel, et répond : "Ou les futurs Kouachi. Coulibaly. Parce que ces derniers temps, on a plus eu des Coulibaly que des Montaigne, malheureusement pour la France et pour la littérature française". "Vous avez tort d'insulter les gens" lance Francis Huster. "Je n’insulte pas, c’est une réalité. Nous sortons de cinq attentats. Cinq". Et le comédien de s'indigner : "quel rapport avec les migrants ?". Avant cela, Francis Huster demandait à Florian Philippot : "Est-ce que vous êtes chrétien monsieur ?". Réponse agacée : "Vous pouvez me faire votre numéro larmoyant... Oui je suis chrétien et je connais 'charité bien ordonnée commence par soi-même !".

"Francis Huster et Florian Philippot : Débat houleux en direct sur BFMTV au sujet des migrants"

L'échange est depuis hier soir très commenté sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, les internautes ont des positions radicalement tranchées en faveur de Florian Philippot ou de Francis Huster. Car les argumentions développées par les deux hommes sont assez révélatrices de la manière dont sont vus les migrants et dont on en parle dans le débat public. Fardeau ou opportunité ? Faut-il faire primer la solidarité ou la responsabilité ? Il y a quelques jours, Marine Le Pen assurait que les demandeurs d'asile arrivant sur le sol français étaient pour "99 % des hommes", considérant qu'il y a une "ultra minorité de familles". "Je pense que des hommes qui quittent leur pays pour laisser leur famille là-bas, ça n'est pas pour fuir la persécution. C'est évidemment pour des raisons économiques", affirmait-elle sur RMC. En réalité, selon le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations Unies, un tiers des migrants arrivant dans le bassin méditerranéen sont des femmes ou des enfants.