Nicolas Sarkozy : d'un trait d'humour cinglant, il se paye Sepp Blatter
Nicolas Sarkozy n'aime pas beaucoup être accusé de malhonnêteté. Depuis quelques années, désormais, pour évoquer dans les médias les affaires judiciaires auxquelles il est confronté, l'ancien président s'agace, hausse le ton, et s'indigne. Désormais, c'est Sepp Blatter qui l'accuse d'avoir fait capoter l'accord pour l'organisation d'un Mondial aux Etats-Unis pour l'"offrir" au Qatar. Voilà qui n'a pas plu - du tout - à Nicolas Sarkozy, qui a réagi sur BFM TV : "Voilà encore un autre qui me prête beaucoup de pouvoir. Je n’avais pas cette ambition, ni celle de diriger le PSG, ni d’attribuer à qui que ce soit la Coupe du monde". L'ancien patron de la FIFA appréciera le ton parfaitement équilibré entre la familiarité et le mépris.
Et l'ancien chef de l'Etat d'ajouter, démontrant qu'il sait parfois parfaitement maîtriser l'ironie : "Mais vous le remercierez quand même pour moi. C’était sans doute une allusion qui fait écho à sa très grande amitié pour Michel Platini". Les relations entre Sepp Blatter et Michel Platini n'ont jamais été aussi tendues. Jeudi 29 octobre, l'ancien dirigeant du football mondial a a évoqué dans la presse russe une réunion entre l'ancien joueur - candidat à la présidence de la FIFA -, Nicolas Sarkozy et le prince du Qatar Tamim Ben Hamad al Thani. Sepp Blatter a affirmé que c'est suite à cette rencontre que l'accord pour le Mondial aux Etats-Unis a été remplacé par le Mondial au Qatar.
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