En Normandie, mini pataquès sur le blason normand

Les équipes d'Hervé Morin et de François Mayer-Rossignol se sont écharpées au sujet du blason aux deux léopards.

La bataille des régionales en Normandie commence avec une polémique peu banale : celle sur le blason de la nouvelle région réunifiée. Samedi, Hervé Morin, tête de liste de la droite et du centre, claironnait qu'en cas de victoire à l'élection régionale, le blason historique de la Normandie (deux léopards sur fond rouge) deviendrait l'emblème de la nouvelle région, prônant une "renaissance de l’identité normande". Le PS se moque aujourd'hui d'une nouvelle "morinade" (l'ancien ministre de la Défense ayant déjà été moqué par le passé pour ses gaffes). Les président socialistes des deux régions actuelles, Vincent Louvet pour la Basse- Normandie et Laurent Logiou pour la Haute-Normandie, ont rappelé au candidat dans un communiqué qu'ils ont déjà fait cette "proposition" depuis plusieurs semaines, ironisant sur l'idée "novatrice", "originale" voire "lumineuse" de Morin. Une critique opportunément reprise par le candidat du PS dans la région Nicolas Mayer-Rossignol.

Ce lundi, les équipes d'Hervé Morin répondent vertement aux moqueries venues des rangs socialistes ce week-end (lire ci-dessous). Alexandre Rassaërt, maire et conseiller départemental de Gisors, porte-parole du collectif Normandie Conquérante et porte-parole d'Hervé Morin pour la campagne des régionales en Normandie (il vient des rangs de Bruno Le Maire à l'origine), publie un texte dans lequel il regrette qu'un "consensus" devienne un tel prétexte à l'ironie. "Oui, le blason aux deux léopards comme logo de la future Région semble faire l’objet d’un consensus qui dépasse les partis. Faut-il alors polémiquer sur le sujet ou se réjouir de cette unanimité ?", s'interroge-t-il, dénonçant le "jeu puéril du 'qui y a pensé en premier ?'" et des "gamineries stériles". S'en est suivi plusieurs échanges sur un compte Copains d'Avant sur lequel un internaute se présentant comme Alexandre Rassaërt estime n'avoir "pas grand-chose à dire". Compte que l'intéressé juge faux...