Elections régionales en Ile-de-France : le FN a peur des agents de la RATP

Le candidat FN à l'élection régionale en Ile-de-France souhaite que les salariés de la RATP "soient passés au crible", craignant "qu'un chauffeur ne jette son bus sur la foule ou qu'un agent de sécurité n'abatte des usagers".

Wallerand de Saint-Just, le candidat FN à l'élection régionale en IDF, veut que les salariés de la RATP "soient passés au crible". Dans un communiqué, il s'émeut qu'un employé du service de sécurité  se soit "vu retirer son autorisation administrative de port d'arme car il faisait l'objet d'une fiche S pour radicalisation islamiste". Le trésorier du Front national, désigné tête de liste dans cette élection régionale, réclame donc "une fermeté indispensable" craignant "qu'un mécanicien ne sabote une rame, qu'un chauffeur ne jette son bus sur la foule ou qu'un agent de sécurité n'abatte des usagers". La RATP a réagi ce jeudi en indiquant qu'elle employait "43 000 salariés en Ile-de-France dont 1 000 au GPSR (le service de sécurité de la RATP (NDLR)", et qu'elle n'a "comme tout employeur, aucun moyen de savoir si ses agents sont concernés par les fiches dites S, puisqu'elles ne sont, en aucun cas, communiquées aux entreprises". La direction de la RATP appelle le candidat frontiste aux réalités, à faire confiance "aux services de police" et ajoute que "c'est le bon fonctionnement entre la RATP et les services de police qui a permis de relever immédiatement de ses fonctions" l'agent ne bénéficiant plus du port d'arme délivré par la préfecture de police.

"Tout ce que vous devez savoir sur les élections régionales"