Sarah Palin sous le charme de Marion Maréchal-Le Pen
[Mis à jour le 14 décembre 2015 à 21h59] Sarah Palin, chef de file des ultra-conservateurs américains, a eu un véritable coup de coeur pour Marion Maréchal-Le Pen. "J'ai un coup de cœur politique, mais je ne pouvais voter, parce qu'elle se présentait en France", écrit l'ancienne gouverneure de l'Alaska en introduction d'un texte à la gloire de la nièce de Marine Le Pen. Celui-ci a été publié dimanche 13 décembre sur le site conservateur Breitbart.com.
La chef de file du Tea Party salue le travail de Marine Le Pen au sein de son parti, mais se déclare "particulièrement impressionnée par le courage" de la députée du Vaucluse. Elle voit en elle "une fervente catholique", notamment pour ses prises de position contre l'avortement. Autre atout de poids de la benjamine de l'Assemblée nationale aux yeux de Sarah Palin ? Ce qu'elle nomme son "patriotisme". "Son discours n'est pas sur la haine ou la xénophobie. C'est sur l'amour - cet amour profond pour son pays que nous appelons patriotisme", poursuit la candidate à la vice-présidence des États-Unis en 2008 au côté de John McCain.
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Sarah Palin souligne que "les experts" voient en Marion Maréchal-Le Pen la candidate anti-système, l'équivalent français de Donald Trump aux États-Unis. Une femme politique contre "les élites politiques corrompues, enracinées et indifférentes, plus intéressées par la préservation de leur propre pouvoir que par la défense du pays". Et c'est avec un certain lyrisme que Sarah Palin termine finalement par une audacieuse comparaison. Marion Maréchal-Le Pen serait ainsi la nouvelle Jeanne d'Arc.
Rappelons que Marion Maréchal-Le Pen a perdu dimanche 13 décembre sa bataille contre Christian Estrosi en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Arrivée très largement en tête des élections régionales avec 40,55% des voix au premier tour, c'est finalement le candidat des Républicains Christian Estrosi qui l'a emportée dimanche 13 décembre avec plus de 54% des voix. La petite-fille de Jean-Marie Le Pen ne disposait en effet pas d'une réserve de voix suffisante pour espérer battre son adversaire. D'autant plus que le candidat PS s'était retiré pour faire barrage au FN dans la région.