CFDT : salarié plaqué au sol, insultes... Une intrusion violente dans les locaux

CFDT : salarié plaqué au sol, insultes... Une intrusion violente dans les locaux Les locaux de la CFDT ont été investis par une trentaine de personnes qui se sont, selon le syndicat, montrées particulièrement violentes.

[Mis à jour le 17 janvier 2020 à 15h10] La CFDT, l'un des plus importants syndicats de France, a fait l'objet, ce vendredi, d'une intrusion violente dans ses locaux parisiens, selon les dires de son délégué général, qui a communiqué l'information à la mi-journée de vendredi. Laurent Berger, qui s'est insurgé de l'incident sur Twitter, a précisé que des "dizaines d'individus" s'étaient introduits "violemment". "Ils ont agressé verbalement et physiquement des salariés de la CFDT ", a-t-il indiqué.

Des précisions sur cette intrusion ont été apportées par l'AFP, qui a contacté la Confédération française démocratique du travail. "C'était une intrusion violente. Ils étaient une trentaine. Un salarié a été plaqué au sol, il y a eu des insultes", a-t-on précisé du côté de l'organisation syndicale, qui va "probablement porter plainte". Cette intrusion constituerait une action de la "coordination SNCF-RATP", "née aux premières évocations d'une grève illimitée, en octobre, contre la réforme des retraites", indique l'AFP, qui cite Anasse Kazib, "cheminot à Paris Nord", voix du mouvement et accessoirement membre des "Grandes gueules" sur RMC.

"Nous ne nous laisserons pas intimider"

"Action surprise de la coordination RATP/SNCF au siège de la CFDT. 'On est là même si Laurent Berger ne le veut pas nous on est là, pour l'honneur des travailleurs...' 'Nous sommes solidaire avec les camarades de la CFDT en lutte, mais nous venons dénoncer les propos de Berger'", écrit-il sur Twitter. Laurent Berger, engagé contre la réforme des retraites mais n'appelant plus à la grève depuis le retrait de l'âge pivot, a condamné cet acte. "Nous ne nous laisserons pas intimider", a-t-il fait savoir.