Ce que vous ne savez pas sur Pap Ndiaye, le nouveau ministre de l'Education nationale

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Ce que vous ne savez pas sur Pap Ndiaye
Pap Ndiaye au Musée national français de l'histoire de l'immigration, le 11 mars 2021. © Francois Mori/AP/SIPA (publiée le 23/05/2022)

L'universitaire de 56 ans a été nommé à la tête de l'Education nationale pour succéder à Jean-Michel Blanquer, dont il se différencie fortement.

Il est vu comme un "Anti-Blanquer"

L'historien et le désormais ex-ministre de l'Education nationale s'opposent sur de nombreux points. Auprès du Parisien, un syndicaliste enseignant estime que la nomination de Pap Ndiaye est "un contre-pied, voire une gifle pour l'ancien ministre". Alors que Blanquer s'est inquiété par le passé des dangers du "wokisme" ou de "l'islamo-gauchisme", y opposant de manière impropre l'universalisme, Ndiaye juge lui que le terme d'islamo-gauchisme "ne désigne aucune réalité" et partage certaines revendications du mouvement décrit comme "wokiste" (voir juste après dans ce dossier). De même, le nouveau ministre n'a pas hésité à dénoncer, avant d'arriver au gouvernement, les "violences policières", comme lors d'une interview à France Inter en 2020, dans laquelle il évoquait un "déni" de longue date sur le sujet dans le pays.

L'universitaire de 56 ans a été nommé à la tête de l'Education nationale pour succéder à Jean-Michel Blanquer, dont il se différencie fortement. Il est vu comme un "Anti-Blanquer" L'historien et le désormais ex-ministre de l'Education nationale s'opposent sur de nombreux points. Auprès du Parisien, un syndicaliste enseignant estime que la nomination de Pap Ndiaye est "un contre-pied, voire une gifle pour l'ancien ministre". Alors que Blanquer s'est inquiété par le passé des dangers du "wokisme" ou de "l'islamo-gauchisme", y opposant de manière impropre l'universalisme, Ndiaye juge lui que le terme d'islamo-gauchisme "ne désigne aucune réalité" et partage certaines revendications du mouvement décrit comme "wokiste" (voir juste après dans ce dossier). De même, le nouveau ministre n'a pas hésité à dénoncer, avant d'arriver au gouvernement, les "violences policières", comme lors d'une interview à France Inter en 2020, dans laquelle il évoquait un "déni" de longue date sur le sujet dans le pays.
© Francois Mori/AP/SIPA (publiée le 23/05/2022)