Guerre Israël-Hamas : la demande de levée d'immunité de Meyer Habib rejetée

Guerre Israël-Hamas : la demande de levée d'immunité de Meyer Habib rejetée Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, a rejeté une demande de levée de l'immunité parlementaire du député Les Républicains Meyer Habib. 39 députés de gauche l'accusent d'"apologie de crimes de guerre" israéliens à Gaza.

Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, a annoncé ce samedi 23 décembre que Meyer Habib, député Les Républicains, n'allait pas voir son immunité parlementaire levée. "Les propos tenus par un parlementaire dans l'hémicycle sont couverts, conformément à l'article 26 de la Constitution, par le principe d'irresponsabilité, lequel présente un caractère absolu et qu'aucune procédure ne permet de lever", a écrit la présidente de l'Assemblée nationale. 39 députés de gauche accuse Meyer Habib d'"apologie de crimes de guerre" israéliens à Gaza. En cause, cette phrase prononcée par le député, a propos de bombardements israéliens sur un bâtiment qui abritait des civils : "et c'est pas fini!". Meyer Habib est élu de la huitième circonscription des Français établis hors de France. Celle-ci comprend Israël. Depuis les attaques du Hamas le 7 octobre dernier, le député soutient les bombardements et les opérations militaires à Gaza. 

Une "honte" pour Thomas Portes

Le député LR avait réagi à cette demande de levée d'immunité en estimant que "leur pétard mouillé n'est qu'un contre-feu grossier pour tenter de faire oublier l'apologie du terrorisme répétée." Cette nouvelle décision de Yaël Braun-Pivet fait réagir au sein de la France Insoumise. "Les soutiens inconditionnels des criminels de guerre israéliens se protègent entre eux. Un député français peut donc en toute tranquillité faire une apologie de crimes de guerre. Quelle honte !" a écrit le député Thomas Portes sur X.