"Il faut qu'il vienne, on l'attend" : les agriculteurs en colère somment Gabriel Attal de les rencontrer

"Il faut qu'il vienne, on l'attend" : les agriculteurs en colère somment Gabriel Attal de les rencontrer Les agriculteurs qui manifestent et bloquent depuis jeudi 18 janvier l'autoroute A64 se disent prêts à rester mobilisés plusieurs jours tant que le Premier ministre, Gabriel Attal ne sera pas venu à leur rencontre.

Après avoir manifesté à Toulouse, mardi 16 janvier, les agriculteurs ont organisé un blocus sur l'autoroute A64. Depuis plus de vingt-quatre heures, ce vendredi 19 janvier, la voie est bloquée par des tracteurs et des bottes de foin dans les deux sens, entre Tarbes et Toulouse.

Surveillés par des drones, les manifestants promettent de rester aussi longtemps que nécessaire. Ils somment le Premier ministre, Gabriel Attal, de venir à leur rencontre. Et s'il ne vient pas, "on l'attendra jusqu'au bout", a déclaré un éleveur au micro de BFMTV. Ni le froid, ni le calendrier chargé de chef de l'exécutif ne les feront baisser les bras. "On ne bougera pas, nous les agriculteurs avons le cuir épais. […] On peut attendre très longtemps, tout le monde nous emmène à manger et nous aide à dormir, il n'y a pas de problème."

Les agriculteurs reprochent au gouvernement leur précarité et réclament plus de moyens. "Aujourd'hui, on n'a eu aucune avancée sur toutes nos problématiques importantes […] on n'a pas d'aide pour les éleveurs", rapporte le syndicat Jeune Agriculteur sur BFMTV.

Ils pointent du doigt des mesures trop restrictives et la réhabilitation du taux d'exonération de la taxe de consommation sur les produits énergétiques. "On va devoir payer notre gasoil non-routier beaucoup plus cher que ce qu'on le paye aujourd'hui", ajoute le syndicat.