Macron avec Pesquet en Inde : le président compte multiplier les partenariats

Macron avec Pesquet en Inde : le président compte multiplier les partenariats Le chef de l'Etat et l'astronaute sont attendus en Inde lors des célébrations de la Fête de la Constitution. Une visite aux enjeux multiples.

Emmanuel Macron se rend en Inde du jeudi 25 au vendredi 26 janvier, à l'invitation de Premier ministre Narendra Modi, en pleine Fête de la Constitution. Le chef de l'Etat voyage bien entouré pour cette visite aux enjeux multiples : l'astronaute Thomas Pesquet sera du voyage, une présence qui rappelle les nombreux partenariats entre la France et l'Inde dans le domaine spatial, en particulier satellitaire. Le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, la ministre de la Culture Rachida Dati et le ministre des Armées Sébastien Lecornu sont également attendus, selon TF1, ainsi que plusieurs chefs d'entreprises.

Le chef de l'Etat français est l'invité d'honneur de la Fête de la Constitution. Une invitation qui répond à celle faite au Premier ministre indien à Paris pour la Fête nationale du 14 juillet dernier. "Il s'agit d'une marque de confiance particulièrement importante de la part des Indiens à l'égard de la France, et ce, dans la continuité de la visite du Premier ministre Narendra Modi pour le 14 juillet", a salué l'Elysée.

Un accord-cadre sur des réacteurs EPR ?

Les discussions entre le président français et le chef du gouvernement indien devraient s'attarder sur l'Ukraine, le Moyen-Orient, la Chine et la coopération bilatérale des deux pays en matière de défense, selon une source diplomatique indienne à l'AFP. L'achat par l'Inde de 26 Rafales français et de 3 sous-marins pourrait également être abordé, ainsi que les négociations en cours autour de la vente à l'Inde de six réacteurs EPR, qui pourraient faire l'objet d'un accord-cadre lors de cette visite. 

Plusieurs ONG appellent aussi Emmanuel Macron à profiter de sa visite pour aborder le sujet des droits humains avec le Premier ministre indien, accusé notamment de répression des minorités religieuses. "Il n'y a pas de sujets tabous, a répondu un conseiller présidentiel à l'AFP, mais le but est de les évoquer dans le respect et avec pour objectif de parvenir à des résultats concrets."