"Dans les poubelles !" : ce qu'a dit le député Delogu à l'Assemblée réactive la polémique
Tensions à l'Assemblée. Au cours d'une séance de questions au gouvernement, le député insoumis Sébastien Delogu s'en est pris à la députée macroniste Aurore Berger qui s'exprimait sur les violences antisémites.
La séance de questions au gouvernement était déjà plutôt tendue. L'intervention de la députée macroniste Aurore Bergé n'a rien arrangé. Alors qu'elle évoquait les violences antisémites à Amsterdam, non sans critiquer directement le comportement de certains mélenchonistes, le camp insoumis s'est soulevé pour riposter. Parmi les réactions, celle du député LFI Sébastien Delogu n'est pas passée inaperçue.
"Vous allez finir dans les poubelles, les poubelles de l'Histoire !" a alors lancé le parlementaire à l'adresse de l'ex-ministre des Solidarités, comme ont pu le consigner les rédacteurs de l'Assemblée nationale dans leur compte-rendu de la séance. Et Sébastien Delogu d'ajouter en direction du camp macroniste : "Qu'est-ce qu'il y a ?" Des mots, quoi qu'il en soit, bien différents de ceux rapportés par certains, selon qui le député aurait balancé : "Tu es une grosse poubelle !" Des propos que le principal intéressé dément d'ailleurs formellement avoir tenus auprès de nos confrères du Figaro.
"Mon groupe va saisir le Bureau de l'Assemblée nationale"
— BFMTV (@BFMTV) November 12, 2024
Aurore Bergé, députée "Ensemble pour la République", réagit après des insultes proférées par le député Sébastien Delogu pic.twitter.com/XgZo7TqNtQ
"Où est notre humanité commune quand des députés qui siègent ici placent des cibles dans le dos de nos compatriotes juifs ?", déclarait quelques secondes plus tôt Aurore Bergé, faisant référence au tweet publié ce week-end par l'insoumise Marie Mesmeur et dans lequel elle estimait au sujet des violences survenues jeudi dernier en marge d'un match de football entre l'Ajax d'Amsterdam et le Maccabi Tel-Aviv, aux Pays-Bas : "Ces gens-là n'ont pas été lynchés parce qu'ils étaient juifs, mais bien parce qu'ils étaient racistes et qu'ils soutenaient un génocide [la guerre à Gaza ndlr.]." Des propos depuis signalés par le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau lui-même, à la procureure de Paris pour "apologie de crime".