Quelles revendications porte le NFP pour l'hôpital public ?

Quelles revendications porte le NFP pour l'hôpital public ? Le Nouveau Front Populaire (NFP) a publié une lettre dans laquelle ses membres appellent à une mobilisation citoyenne, politique et militante. Le but est de pousser le gouvernement à "réparer l'hôpital public".

Le budget du gouvernement est à nouveau sur la table. François Bayrou aurait repris la copie de Michel Barnier pour commencer le travail titanesque qui l'attend, ainsi que le ministre de l'Économie, ce qui a fait bondir les oppositions. Selon plusieurs élus de gauche, "les mêmes causes ont les mêmes effets" et un budget similaire présenté aux députés ne sera pas voté, ce qui pourrait entraîner une nouvelle censure du gouvernement s'il tente de passer le texte en force.

La gauche fait part de ses exigences. Dans une lettre publiée samedi 4 janvier, le Nouveau Front Populaire liste plusieurs mesures pour "réparer l'hôpital public et l'accès aux soins de proximité". Postée sur le réseau social Bluesky par Lucie Castet, la lettre a été signée par des figures de la gauche, telles que l'ancienne candidate à Matignon, Olivier Faure, premier secrétaire du PS, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Verts, Manuel Bompard, coordinateur de LFI, et plusieurs élus du PCF ainsi que des représentants des soignants.

Ce mois de janvier peut marquer un tournant pour le service public de santé. Tribune collective pour appeler à la mobilisation

[image or embed]

— Lucie Castets (@luciecastets.bsky.social) 4 janvier 2025 à 10:08

Quelles sont les revendications de la gauche ?

Plusieurs priorités sont exposées dans cette lettre :  "Obtenir l'adoption d'un budget qui donne enfin au système de santé public les moyens de fonctionner correctement", "défendre l'adoption de la proposition de loi des groupes socialistes déjà votée par le Sénat relative à l'instauration d'un nombre minimum de soignants par patients hospitalisés, qui sera défendue par les député.es du Nouveau Front Populaire le 23 janvier", lors de la niche parlementaire du PS, et "défendre l'adoption de la proposition de loi transpartisane pour lutter contre les déserts médicaux, qui doit permettre de mieux répartir, mieux former et mieux accompagner celles et ceux qui nous soignent au quotidien". Cette dernière a été signée par 237 députés de tous bords, excepté le RN et l'UDR, groupe d'Éric Ciotti.