En une phrase, Emmanuel Macron se paye Elon Musk et envoie un message politique

En une phrase, Emmanuel Macron se paye Elon Musk et envoie un message politique Face aux ambassadeurs français, Emmanuel Macron a tendu la main au nouveau président américain Donald Trump, tout en tâclant son célèbre acolyte Elon Musk.

Le président de la République était ce lundi 6 janvier face aux ambassadeurs français. L'occasion pour Emmanuel Macron de livrer ses priorités en matière de politique étrangère pour l'année 2025 qui débute. Avec la récente élection de l'Américain Donald Trump, difficile pour le chef de l'État de ne pas avoir un mot pour les États-Unis. Le locataire de l'Élysée s'est montré particulièrement optimiste quant au retour de l'ex-président américain à la Maison-Blanche. 

Donald Trump "sait qu'il a en France un allié solide, un allié qu'il ne mésestime pas", a estimé Emmanuel Macron, soulignant que "de 2016 à 2020, la France a su travailler avec le président Trump". Le chef de l'État a ensuite averti : "Si on décide d'être faible et défaitiste, il y a peu de chances d'être respecté par les États-Unis d'Amérique du président Trump", avant de remarquer : "À nous de savoir coopérer avec le choix qui a été fait par le peuple américain."

Sans jamais le nommer, Emmanuel Macron n'a pas manqué d'attaquer le célèbre soutien de Donald Trump lors de la dernière campagne électorale, à savoir : l'excentrique et polémique milliardaire Elon Musk. Alors que ce dernier twittait encore le 20 décembre dernier que "seule l'AfD [parti d'extrême droite ndlr.] peut sauver l'Allemagne", engendrant ainsi de vives accusations d'ingérence dans la campagne électorale en vue des législatives allemandes du 23 février 2025, Emmanuel Macron a accusé le patron de Tesla, X et SpaceX de soutenir "une nouvelle internationale réactionnaire". "Voilà dix ans, si on nous avait dit que le propriétaire d'un des plus grands réseaux sociaux du monde soutiendrait une nouvelle internationale réactionnaire et interviendrait directement dans les élections, y compris en Allemagne ? Qui l'aurait imaginé ?" a ainsi interrogé le président. 

Une attaque à laquelle le principal concerné n'a pas manqué de réagir : "Oh, comme cette fois où [Keir] Starmer [le Premier ministre britannique ndlr.] a traité Donald Trump de raciste et a dit que le gouvernement britannique devrait tout faire pour l'arrêter ? Ou lorsque [Keir] Starmer a envoyé des membres du Parti travailliste britannique faire campagne aux États-Unis contre le président Trump cette année ?" a-t-il questionné, lançant au passage de nouvelles piques à son ennemi du moment, Keir Starmer.