Ces 3 mesures choc que Cyril Hanouna mettrait dans son programme présidentiel
Une candidature de Cyril Hanouna à l'élection présidentielle de 2027 n'est plus à exclure. En effet, selon les informations du Point, son entourage a même "contacté quelques rédactions cette semaine pour diffuser la nouvelle". Des propos qui confirment les dires de Marianne, la semaine passée, au sujet des velléités élyséennes de l'animateur phare de C8. En coulisses, un travail de fond sur le "financement" de sa campagne et le recueil des 500 "parrainages" d'élus nécessaires pour se présenter dans deux ans s'opère selon le journal. Reste encore à plancher sur l'élaboration d'un programme.
Cyril Hanouna dispose d'un socle idéologique relativement marqué avec de fermes positions sur la régulation de l'immigration et un libéralisme fiscal assumé. Il met aussi régulièrement en avant le poids des taxes sur le pouvoir d'achat des Français dans son émission phare Touche pas à mon poste. Pour autant, si l'homme a rendu publique une certaine sensibilité politique sur ces sujets, il sera bientôt temps d'évoquer des mesures concrètes, voire un début de programme, en vue d'une candidature pour tenter de succéder à Emmanuel Macron.
Suppression du Sénat et exécution des OQTF
D'après les informations du Point, la star du paysage audiovisuel français (PAF) aurait déjà songé à trois grandes idées. Tout d'abord, Cyril Hanouna souhaiterait remplacer le Sénat "par une assemblée de citoyens tirés au sort", confie son entourage auprès du média. Une nouveauté assez improbable sur le papier : une suppression pure et dure du Sénat impliquerait une révision de la Constitution française. Et pour cela, il faudrait obtenir le vote (contre eux-mêmes) d'une large partie des parlementaires qui composent le Sénat.
Ensuite, il serait enclin à revoir assez nettement le système de rémunération des salariés en France. Un employeur ne paierait plus ses employés en net, mais plutôt en brut, leur laissant le choix de cotiser auprès des organismes qu'ils jugent nécessaires pour eux (assurances chômage, santé, mutuelle par exemple). Le salarié serait donc libre de recevoir sa paie brute en nette ou de payer une partie des charges, à sa guise.
Côté immigration, Cyril Hanouna - toujours selon les informations du Point - est pour "l'exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF) mais pas hostile à la régularisation des étrangers en situation irrégulière qui travaillent et cotisent sur le territoire". En 2020, le chef de l'Etat promettait d'en exécuter 100 %. Force est de constater que cinq ans plus tard, le bilan est loin des objectifs fixés : le taux d'éloignements forcés est de 7%.
La potentielle candidature de Cyril Hanouna n'est pas sans rappeler celles d'autres trublions ayant tenté ou presque l'expérience : Coluche (qui s'était retiré à quelques mois du scrutin en 1981) ou Volodymyr Zelensky, acteur et comédien élu en Ukraine en 2019.