Retailleau sort la sulfateuse et étrille une nouvelle fois cet adversaire politique

Retailleau sort la sulfateuse et étrille une nouvelle fois cet adversaire politique Ce vendredi, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau s'en est pris frontalement à un adversaire politique qu'il juge comme la "pire menace politique" du pays.

Bruno Retailleau ne mâche pas ses mots. À moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle, le ministre de l'Intérieur a sorti la sulfateuse dans un entretien accordé au journal Le Figaro. Habitué des déclarations choc et des confrontations avec ses opposants politiques, celui qui occupe la place Beauvau depuis un peu plus de neuf mois n'a pas manqué d'égratigner un habitué des gros scores lors des premiers tours des derniers scrutins suprêmes.

Le ministre de l'Intérieur ne compte s'interdire aucun sujet jusqu'en 2027, et certainement pas ceux liés à la sécurité intérieure. Ce vendredi 18 juillet 2025, Bruno Retailleau s'en est pris frontalement à La France Insoumise et donc indirectement à Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, LFI n'est autre que la "pire menace politique aujourd'hui". Les hostilités sont lancées.

"Ils se réjouissent de la libération du terroriste Abdallah"

"Jour après jour, les Insoumis franchissent toutes les limites de ce qui est acceptable, comme lorsqu'ils se réjouissent de la libération du terroriste Georges Ibrahim Abdallah en le désignant comme un prisonnier politique", fustige-t-il dans les colonnes du Figaro. Avec ses mots, le président des Républicains reprend les termes employés par le chef du groupe parlementaire Droite républicaine à l'Assemblée nationale. En effet, Laurent Wauquiez avait déjà qualifié LFI de "plus grand danger politique pour notre pays". 

Ce n'est pas la première fois que le Vendéen se montre véhément vis-à-vis du leader historique des Insoumis. Après sa victoire à la présidence des Républicains - en mai dernier - Bruno Retailleau affirmait alors que ses "seuls adversaires" politiques étaient "la gauche de Mélenchon". Cela a le mérite d'être clair, et d'entretenir une certaine animosité entre les deux parties, dans un climat politique tendu de manière générale.

Visiblement, Jean-Luc Mélenchon trotte dans la tête du ministre de l'Intérieur. Même quand il n'est pas interrogé à son sujet, il parvient tout de même à évoquer son cas. En mai dernier, le locataire de Beauvau était par exemple interrogé sur Dominique de Villepin, désormais candidat pour 2027. "Il parle bien mais il parle comme la gauche et l'extrême gauche, comme M. Mélenchon", avait-il alors lancé au micro de LCI. "Cette pseudo-droite qui parle comme la gauche et comme l'extrême gauche, je la combats. Cette droite-là nous a beaucoup abîmés depuis des années", assurait Bruno Retailleau.