Les scénarios crédibles pour la fin du monde (et les chances qu'ils arrivent)

Les scénarios crédibles pour la fin du monde (et les chances qu'ils arrivent) Collision avec un astéroïde, prise de pouvoir par les machines ou déclenchement d’une guerre nucléaire… Ces catastrophes pourraient entraîner la fin du monde. Une étude tente d’évaluer les risques que ces scénarios se déroulent. Et en propose de nouveaux. Quels sont les plus probables ? Découvrez les estimations.

Astéroïdes, super-volcans ou pandémies… Dans les films américains, ça se termine souvent bien. Mais quelles sont les possibilités de voir un tel évènement détruire l’humanité pour de bon ? En février 2015, la Global Challenges Foundation (basée à Stockholm) et l’Université d’Oxford ont publié un rapport intitulé "12 risques qui menacent la civilisation humaine". Des dizaines de chercheurs ont planché sur le sujet. Objet : évaluer le risque que chacun de ces risques fait peser sur l’humanité. Et tenter de trouver des solutions qui nous éviteraient le pire. Pour connaître les probabilités de voir ces scénarios catastrophe survenir, cliquez sur l’image ci-dessous.

Deux des scénarios de fin du monde décrits par le rapport sont issus d’évènements extérieurs à l’homme, mais les autres sont liés à nos comportements, individuels ou collectifs. Trois de ces scénarios envisagent également un développement technologique aux effets catastrophiques (prise de pouvoir par une intelligence artificielle, détournement des nanotechnologies ou création de nouveaux pathogènes avec le développement de la génétique). Ces différentes causes peuvent en plus entraîner un effet domino. Par exemple, l’explosion d’un super-volcan peut entraîner un refroidissement des températures, qui perturberait l’écosystème. Les cas de famines pourraient provoquer des violences menant à l’effondrement du pouvoir politique. Le rapport espère avant tout servir de support de réflexions aux gouvernements et aux individus sur la mesure des risques et quelles politiques peuvent être engagées pour les prévenir. Car il y a urgence. Dans les colonnes du Financial Times, Stuart Armstrong, de l’Institut du futur de l’humanité, lâchait un commentaire glaçant sur les 100 ans qui arrivent : "Fixer les probabilités d’extinction sous les 5 % serait follement optimiste".