Pas d'examen gynécologique, malgré l'urgence

La colposcopie sert à examiner le conduit vaginal pour y diagnostiquer d'éventuelles lésions. © RICHARD B. LEVINE / NEWSCOM / SIPA
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) note une multiplication des incidents liés à la religion dans les maternités depuis le début des années 2000. Ils donnent notamment l'exemple d'un mari qui, à Roubaix, s'est opposé à ce que sa femme subisse une colposcopie – examen du col utérin – alors que son frottis révélait une anomalie. La raison ? Le seul spécialiste habilité à réaliser l'examen, le docteur Yves Verhaegue, s'avère être un homme. "Les gynécologues-obstétriciens hommes devront-ils désormais être protégés par la police pour exercer leur métier ? (...) C'est inadmissible dans un pays laïc (…)" s'insurgent les praticiens.
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) note une multiplication des incidents liés à la religion dans les maternités depuis le début des années 2000. Ils donnent notamment l'exemple d'un mari qui, à Roubaix, s'est opposé à ce que sa femme subisse une colposcopie – examen du col utérin – alors que son frottis révélait une anomalie. La raison ? Le seul spécialiste habilité à réaliser l'examen, le docteur Yves Verhaegue, s'avère être un homme. "Les gynécologues-obstétriciens hommes devront-ils désormais être protégés par la police pour exercer leur métier ? (...) C'est inadmissible dans un pays laïc (…)" s'insurgent les praticiens.
© RICHARD B. LEVINE / NEWSCOM / SIPA