Elle refuse de travailler non voilée

La Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg. © PATRICK HERTZOG / AFP
Fin novembre 2015, une assistante sociale française a été déboutée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Celle-ci contestait son licenciement, en 2000, pour refus d'ôter son voile islamique au travail. Pour la juridiction du Conseil de l'Europe, cette décision de l'employeur ne constituait en effet pas une violation du droit à la liberté de religion. Au contraire, la Cour a estimé qu'elle était motivée par un principe de laïcité "fondateur de l'Etat" français, ainsi que par le principe de neutralité, tous deux imposés aux agents de services publics. Avec "pour but légitime, la protection des droits et liberté d'autrui".
Fin novembre 2015, une assistante sociale française a été déboutée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Celle-ci contestait son licenciement, en 2000, pour refus d'ôter son voile islamique au travail. Pour la juridiction du Conseil de l'Europe, cette décision de l'employeur ne constituait en effet pas une violation du droit à la liberté de religion. Au contraire, la Cour a estimé qu'elle était motivée par un principe de laïcité "fondateur de l'Etat" français, ainsi que par le principe de neutralité, tous deux imposés aux agents de services publics. Avec "pour but légitime, la protection des droits et liberté d'autrui".
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