Ses trois filles "emportées" avec elle

La mère infanticide a entraîné ses trois filles dans son suicide à la suite de celui de son mari. (Photo d'illustration) © JACQUES DEMARTHON / AFP
3 février 2013 : à 23h45, quatre corps sont découverts par le proche d'une famille du lotissement des "Grands-Bois", à Saint-Gelais dans les Deux-Sèvres. L'auteure présumée des faits a tué ses trois filles avant de mettre fin à ses jours par pendaison. Elle ne se serait pas remise du très récent suicide de son mari, une semaine plus tôt. Pour Blandine Guettier, la pédopsychiatre alors interrogée par la Nouvelle république, il ne faut pas qualifier trop vite ce type d'acte d''infanticide' : "Cette mère a tué ses enfants mais (...) dans un infanticide, la mère reste vivante. Il s'agit plutôt d'un suicide collectif (ou élargi) qui inclut des enfants (...). [Elle] emporte [ses] enfants avec elle avec l'objectif de les "protéger" d'un monde qu'elle juge trop cruel."
3 février 2013 : à 23h45, quatre corps sont découverts par le proche d'une famille du lotissement des "Grands-Bois", à Saint-Gelais dans les Deux-Sèvres. L'auteure présumée des faits a tué ses trois filles avant de mettre fin à ses jours par pendaison. Elle ne se serait pas remise du très récent suicide de son mari, une semaine plus tôt. Pour Blandine Guettier, la pédopsychiatre alors interrogée par la Nouvelle république, il ne faut pas qualifier trop vite ce type d'acte d''infanticide' : "Cette mère a tué ses enfants mais (...) dans un infanticide, la mère reste vivante. Il s'agit plutôt d'un suicide collectif (ou élargi) qui inclut des enfants (...). [Elle] emporte [ses] enfants avec elle avec l'objectif de les "protéger" d'un monde qu'elle juge trop cruel."
© JACQUES DEMARTHON / AFP