Penelope Fillon à Envoyé Spécial : que montrent les images
[Mis à jour le 2 février 2017 à 23h46] Embourbés dans le scandale dit du "Penelopegate", les époux Fillon se sont retrouvés une fois de plus sous le feu des projecteurs ce jeudi 2 février. France 2 a en effet diffusé via son émission Envoyé Spécial des images accablantes pour Penelope et François Fillon. Si dans un premier temps, les reporters vont à la rencontre de ceux qui sont à l'origine du scandale et de ceux qui côtoient ou ont côtoyé de près le candidat à la présidentielle 2017 et son épouse, les réactions sont peu nombreuses. Beaucoup dans l'entourage des Fillon ont pris la sage décision de garder leur langue dans leur poche.
Et pour ceux qui prennent la parole, s'ils sont du côté Fillon, c'est avant tout pour défendre les époux. Une de leurs voisines de Sablé-sur-Sarthe affirme notamment que Penelope Fillon était "discrète. "On s'installait au fond de la salle, loin des photographes", souligne-t-elle, précisant que Penelope Fillon aidait son époux à "répondre au courrier, prendre des rendez-vous". Pour elle, pas de doute, Penelope Fillon "servait d'intermédiaire". Mais comme annoncé mercredi soir, le clou du spectacle ne résidait pas vraiment dans ces tentatives d'interviews de personnes, souvent gênées qui se fermaient rapidement dès que les questions devenaient embêtantes. Non, le clou du spectacle, c'était bien Penelope Fillon elle-même.
Une mère au foyer
Envoyé Spécial avait en effet pour l'occasion déniché une interview datée de 2007 et enregistrée par le Sunday Telegraph. Dans cet entretien vidéo, c'est une véritable mère de famille que les images et les propos rapportés semblent nous décrire. S'exprimant en anglais, sa langue natale, Penelope Fillon apparaît visiblement gênée de n'être qu'une mère au foyer aux yeux de ses enfants. Elle affirme d'ailleurs, en plus de n'avoir "jamais été" l'assistante de son mari, avoir décidé de reprendre des cours à l'université, des cours de littérature anglaise apprend-on, pour dit-elle, se "remettre au travail", se restimuler. "Je me suis tout à coup rendu compte que les enfants ne me voient que comme leur mère. Alors je leur explique : 'Vous savez, j'ai un diplôme de français, j'ai fait du droit, j'ai eu le concours d'avocat, je ne suis pas si stupide'", raconte-t-elle. On est malheureusement bien loin de l'assistante parlementaire à la vie professionnelle bien remplie...