Gilles le Gendre : la bourde du député... Et ses explications
Gilles Le Gendre, président du groupe parlementaire LREM à l'Assemblée Nationale, était ce matin l'invité politique de Territoires d'infos, émission diffusée sur Public Sénat. Le député était interrogé sur les annonces du gouvernement qui devaient calmer la colère des gilets jaunes. Des annonces qui ont été estimées "trop floues" ou "insuffisantes" par les gilets jaunes qui se sont mobilisés à nouveau samedi dernier. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a concédé, dans un entretien aux Echos paru ce lundi, que l'exécutif avait "fait des erreurs" dans la gestion de la crise des gilets jaunes.
Le président du groupe LREM à l'Assemblée Nationale a alors à son tour détaillé les erreurs du gouvernement et de la majorité dans la gestion de la crise. Selon lui, il y en a eu deux : la première serait "d'avoir insuffisamment expliqué" ce qu'ils faisaient. "Et alors il y a une deuxième erreur (….) c'est le fait d'avoir été trop intelligents, trop subtils, trop techniques", a t-il déclaré. Des propos qui sont mal passés chez les beaucoup d'internautes sur les réseaux sociaux. L'opposition a également réagi à ces déclarations, jugées "méprisantes" ou "condescendantes".
.@GillesLeGendre : "Nous avons insuffisamment expliqué ce que nous faisons. Et une 2e erreur a été faite : le fait d'avoir probablement été trop intelligent, trop subtile, trop technique dans les mesures de pouvoir d'achat. Nous avons saucissonné toutes les mesures" #Tdinfos pic.twitter.com/NKO7syUUWh
— Public Sénat (@publicsenat) 17 décembre 2018
Gilles le Gendre : des explications et des excuses
En milieu de journée, suite à la polémique suscitée par ses mots, le président du groupe LREM s'est exprimé dans un tweet. Il a notamment évoqué des "mots sortis de leur contexte" avant d'en fournir une explication. En employant le terme "trop intelligents, le député voulait signifier que le gouvernement, tout comme la majorité, avaient été "trop techniques" et "trop compliqués" aux yeux des Français pour expliquer leurs mesures sur le pouvoir d'achat. Il a assuré "ne rien avoir voulu dire d'autre", avant de présenter ses excuses "s'il en avait choqué certains".