Séisme en France : en Bretagne, dans le Sud-Ouest... Plusieurs secousses

Séisme en France : en Bretagne, dans le Sud-Ouest... Plusieurs secousses Deux tremblements de terre significatifs - mais inoffensifs - ont eu lieu ce mercredi 20 mars dans l'ouest de la France.

[Mis à jour le 20 mars à 17h29] Cette journée du mercredi 20 mars est marquée par deux séismes matinaux. Le premier a eu lieu dans le Finistère, sur la presqu'île du Creuson, près de Brest, un peu après minuit. La force de ce tremblement de terre a été évalué à 3,7 sur l'échelle de Richter, son épicentre a été localisé à 10 kilomètres de profondeur. Le second a été enregistré dans le sud-ouest, à la frontière des départements de la Gironde et de la Charente-Maritime, à 10h56 très précisément. Et cette secousse a été bien plus forte, d'une intensité de 4,9 sur l'échelle de Richter.

L'épicentre du séisme du sud-ouest a été localisé, selon les informations du Réseau National de surveillance sismique (RéNass), à 4 km de la ville de Montendre, en Charente, à 30 km de Blaye, en Gironde, à une profondeur de 10 km sous le sol. Selon le journal Sud Ouest, ce tremblement de Terre a été ressenti jusqu'en Dordogne et en Corrèze. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes rapportent qu'ils ont senti le sol trembler.

La France métropolitaine est assez peu coutumière des séismes. Si plusieurs secousses à peine détectables peuvent avoir lieu chaque jour, le dernier séisme important dans l'ouest est celui d'avril 2016 à La Rochelle avec une magnitude de 5. Le plus important reste celui de l'île d'Oléron en 1972 avec sa magnitude 5,7. Le ministère de l'Intérieur a rappelé au cas où les mesures à prendre dans les zones sismiques. Parmi les recommandations : Identifier où se mettre à l'abri en cas de tremblement de terre, réaliser des exercices, fixer ses appareils et meubles lourds et... penser à contracter une assurance multirisque.

Un séisme qui inquiète les écologistes

Plusieurs militants écologistes n'ont pas manqué de relever le lieu de l'épicentre de ce séisme. Greenpeace a expliqué sur Twitter qu'à une vingtaine de kilomètres de l'épicentre se trouve la centrale nucléaire du Blayais. Une centrale qui ne serait "toujours pas aux normes anti-séismes post-Fukushima pourtant imposées par l'ASN", l'Autorité de sûreté nucléaire, interpellait l'association. EDF a suivi dans une réponse sur les réseaux sociaux. "Le tremblementDeTerre de ce matin en Gironde n'a eu aucune conséquence sur la centrale nucléaire du Blayais. Les centrales sont conçues [pour] résister à un séisme deux fois plus important que le plus grave séisme relevé en 1000 ans dans les régions où elles sont implantées sûreté" a détaillé l'exploitant. En France, plusieurs centrales nucléaires sont implantées dans des zones au risque sismique moyen, y compris la centrale de Fessenheim.