Séisme en France : en Bretagne, dans le Sud-Ouest... Plusieurs secousses
[Mis à jour le 20 mars à 17h29] Cette journée du mercredi 20 mars est marquée par deux séismes matinaux. Le premier a eu lieu dans le Finistère, sur la presqu'île du Creuson, près de Brest, un peu après minuit. La force de ce tremblement de terre a été évalué à 3,7 sur l'échelle de Richter, son épicentre a été localisé à 10 kilomètres de profondeur. Le second a été enregistré dans le sud-ouest, à la frontière des départements de la Gironde et de la Charente-Maritime, à 10h56 très précisément. Et cette secousse a été bien plus forte, d'une intensité de 4,9 sur l'échelle de Richter.
L'épicentre du séisme du sud-ouest a été localisé, selon les informations du Réseau National de surveillance sismique (RéNass), à 4 km de la ville de Montendre, en Charente, à 30 km de Blaye, en Gironde, à une profondeur de 10 km sous le sol. Selon le journal Sud Ouest, ce tremblement de Terre a été ressenti jusqu'en Dordogne et en Corrèze. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes rapportent qu'ils ont senti le sol trembler.
Le 20/03/19 à 09h56, séisme à environ 35 km à l'E de Pauillac (dépt. 33, à 10h56 heure locale, M=4,9) selon BCSF-RéNaSS
— FranceSeisme (@FranceSeisme) 20 mars 2019
Carte des effetshttps://t.co/3FGRVOSAUJ pic.twitter.com/Tgxxy0dXFO
La France métropolitaine est assez peu coutumière des séismes. Si plusieurs secousses à peine détectables peuvent avoir lieu chaque jour, le dernier séisme important dans l'ouest est celui d'avril 2016 à La Rochelle avec une magnitude de 5. Le plus important reste celui de l'île d'Oléron en 1972 avec sa magnitude 5,7. Le ministère de l'Intérieur a rappelé au cas où les mesures à prendre dans les zones sismiques. Parmi les recommandations : Identifier où se mettre à l'abri en cas de tremblement de terre, réaliser des exercices, fixer ses appareils et meubles lourds et... penser à contracter une assurance multirisque.
Un séisme qui inquiète les écologistes
Plusieurs militants écologistes n'ont pas manqué de relever le lieu de l'épicentre de ce séisme. Greenpeace a expliqué sur Twitter qu'à une vingtaine de kilomètres de l'épicentre se trouve la centrale nucléaire du Blayais. Une centrale qui ne serait "toujours pas aux normes anti-séismes post-Fukushima pourtant imposées par l'ASN", l'Autorité de sûreté nucléaire, interpellait l'association. EDF a suivi dans une réponse sur les réseaux sociaux. "Le tremblementDeTerre de ce matin en Gironde n'a eu aucune conséquence sur la centrale nucléaire du Blayais. Les centrales sont conçues [pour] résister à un séisme deux fois plus important que le plus grave séisme relevé en 1000 ans dans les régions où elles sont implantées sûreté" a détaillé l'exploitant. En France, plusieurs centrales nucléaires sont implantées dans des zones au risque sismique moyen, y compris la centrale de Fessenheim.