Pour cerner l'intelligence de l'algorithme Tinder en terme de données, il faut aussi se rendre compte que l'application conserve des centaines de pages de description pour chaque profil d'utilisateur. Judith Duportail en a fait l'expérience en 2017, lorsqu'elle est parvenue à récupérer en vertu de la loi européenne sur la protection des données ses 800 pages de données personnelles stockées par Tinder afin d'étudier son profil (!). Elle y a trouvé le détail de ses heures et lieux de connexion, des limites d'âge appliquées à ses recherches, de son niveau d'éducation et de son lieu de travail, du contenu de ses conversations ou encore de ses photos Instagram. Une mine d'or pour l'application dédiée aux rencontres.
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