La fin des dinosaures n'a pas eu lieu comme on le pensait, un cataclysme bien plus grave s'est abattu sur Terre

La fin des dinosaures n'a pas eu lieu comme on le pensait, un cataclysme bien plus grave s'est abattu sur Terre Ce que l'on croyait jusqu'ici sur l'extinction des dinosaures était sans doute très loin de ce qui s'est produit. Un nouveau scénario apocalyptique a été établi par les scientifiques.

La fin des dinosaures, survenue il y a environ 66 millions d'années, reste l'un des plus grands mystères de la paléontologie. La théorie dominante suggère qu'un astéroïde plus imposant que le mont Everest s'est écrasé sur la péninsule du Yucatán, au Mexique, causant une série de catastrophes. Une nouvelle étude révèle aujourd'hui que la situation était encore plus dramatique que ce que l'on imaginait.

Selon les dernières recherches, un panache de fine poussière, dispersé par l'impact colossal de la météorite de 10 à 15 kilomètres de diamètre, a joué un rôle crucial dans l'extinction des trois quarts des espèces sur Terre, dont les dinosaures. Ce voile de particules aurait bloqué la lumière du soleil, arrêté la photosynthèse, refroidi la planète et détruit les chaînes alimentaires essentielles à la vie.

Jusqu'à présent, cette hypothèse de la poussière bloquant le soleil avait été mise de côté, les échantillons de roches de l'époque ne montrant pas la présence de poussière en quantités suffisantes pour soutenir un hiver global. Mais cette nouvelle étude change la donne. Les scientifiques ont analysé 40 échantillons de sédiments d'un site du Dakota du Nord, à environ 3000 kilomètres du cratère Chicxulub, apportant des preuves indéniables de l'ampleur du phénomène.

À l'aide de lasers, ils ont pu mesurer la quantité de poussières de silicate fines, de 0,8 à 8 micromètres, et ont constaté que leur présence était beaucoup plus significative qu'estimé précédemment. Ces fines particules, résultat de la pulvérisation de la roche terrestre lors de l'impact, se sont révélées "les plus mortelles" pour la vie sur notre planète.

Le scénario qui se dessine est apocalyptique : une obscurité totale pendant près de deux ans, empêchant toute photosynthèse et faisant disparaitre toutes les plantes, nécessaires aux herbivores, faisant eux-mêmes partie de la chaine alimentaire des carnivores. La température globale aurait chuté de 15°C, et les effets se seraient fait ressentir jusqu'à 15 ans après la catastrophe ! 

D'autres croyances sont bousculées dans l'étude. Elle indique par exemple que ce sont des silicates fins, plutôt que d'autres matériaux comme les particules de soufre, qui sont principalement responsables de cet hiver planétaire prolongé.

Des incendies de forêt massifs, provoquant de grandes quantités de suie et de cendres, ont également contribué au désastre. Les chercheurs ajoutent que l'impact a aussi provoqué un méga-tsunami d'une ampleur inimaginable : 1,5 kilomètre de haut avec une activité sismique 50 000 fois plus puissante que le tremblement de terre de Sumatra en 2004. De quoi frapper tous les continents.

Ce nouvel éclairage sur la période Crétacé-Paléogène suggère que seules les espèces capables de s'adapter à de longues périodes d'obscurité et de froid auraient eu une chance de survie. Un travail qui met en lumière une période tumultueuse de notre passé géologique et démontre la fragilité de la vie face aux caprices du cosmos.