Sécurité sociale étudiante : c'est fini, ce que ça implique
Tous les étudiants sont désormais rattachés au régime général de l'Assurance maladie depuis le 1er septembre, 2019. Pour être mieux remboursé, vous pouvez souscrire à une complémentaire santé.
[Mis à jour le 19 septembre 2019 à 15h41] La Sécurité sociale étudiante a fait ses adieux. En conséquence, tous les étudiants qui étaient encore affiliés à une mutuelle se retrouvent rattachés de facto au régime général de l'Assurance maladie, depuis le 1er septembre 2019. A titre indicatif, les étudiants devaient payer 217 euros par an auparavant. Linternaute.com détaille ce que la disparition du régime de Sécurité sociale étudiante implique pour vous.
Sécurité sociale étudiante : ce qui change pour vous étudiants
La fin de la Sécurité sociale étudiante se traduit par quelques petits changements. Selon votre situation, vous pouvez être amené à devoir réaliser des démarches :
- Vous étiez étudiant l'an passé, rattaché à une mutuelle étudiante et vous poursuivez vos études cette année : Comme indiqué précédemment, le régime de Sécu étudiante a disparu au 31 août 2019. Vous êtes donc automatiquement rattaché au régime général de l'Assurance maladie. Cette dernière devait vous envoyer un courriel ce mois-ci, afin de vous détailler les services proposés et les contacts à joindre en cas de pépin.
- Vous étiez déjà étudiant l'an passé et le serez à la rentrée universitaire 2019-2020 : Vous n'avez aucune démarche à faire. Vous resterez rattaché à votre régime de sécurité sociale. En général, c'est celui de vos parents.
- Vous commencez vos études en 2019 : Si vous êtes d'ores et déjà rattaché à la Sécurité sociale, vous n'avez aucune formalité à accomplir. Vous restez affilié au régime de protection sociale que vous avez actuellement. Généralement, il s'agit de celui de vos parents. Pour les étudiants étrangers ou résidant à Wallis et Futuna ou en Nouvelle-Calédonie, n'étant pas affilié au régime de la Sécurité sociale en France, vous devrez vous inscrire sur le site dédié de l'Assurance maladie, ici.
Pensez à mettre à jour votre carte Vitale pour être couvert, même si votre numéro de Sécurité sociale ne change pas. Il suffit de vous rendre dans une pharmacie. La plupart mettent en effet à disposition des bornes. Si ce n'est pas le cas, le pharmacien lui-même peut réaliser l'opération. La fin du régime de Sécurité sociale étudiante signifie-t-elle que les étudiants n'ont plus rien à débourser ? Loin de là. Le montant de la Sécu étudiante était fixé à 217 euros. Désormais les étudiants doivent s'acquitter d'une Contribution vie étudiante et de campus (CVEC) de 91 euros. Elle vise à améliorer l'accès aux soins sur les campus. Tous les étudiants ne sont pas concernés par cette contribution : c'est le cas des étudiants inscrits en BTS, en échange international en France, ceux qui sont en formation et les étudiants boursiers sur critères sociaux.
Comment choisir sa mutuelle quand on est étudiant ?
L'Assurance maladie ne remboursera pas l'intégralité de vos soins dentaires, en optique, médecine générale, etc. Si vous souhaitez obtenir un meilleur remboursement de ces soins, vous pouvez souscrire à un contrat de complémentaire santé via une mutuelle. Mais laquelle choisir ? Née de la fusion entre deux mutuelles étudiantes notamment, la Smerep et la MEP, HEYME propose un produit pour les étudiants avec quatre offres distinctes, allant de 9,90 euros à 39,90 euros par mois.
Vous pouvez aussi devenir ayant droit de la mutuelle de vos parents. Dans ce cas, il revient au parent adhérent de vérifier que votre adhésion est possible et, si tel est le cas, de réaliser les démarches. Elles ne sont pas systématiques, qu'il s'agisse du conjoint ou des enfants. Cette option peut parfois s'avérer plus protectrice qu'un contrat individuel car ayant des tarifs plus attractifs, comme le rappelle une chargée de questions de santé du courtier Réassurez-moi auprès de Capital.fr.
La CMU-C ou couverture maladie universelle complémentaire pour les plus modestes
Pour rappel, les étudiants, et en particulier les plus modestes, peuvent aussi, sous certaines conditions, accéder à la couverture maladie universelle complémentaire, aussi appelée CMU-C, ou à l'aide au paiement d'une complémentaire santé. Pour rappel, ces deux dispositifs sont soumis à des conditions de ressources. Pour bénéficier de la CMU-C, qui correspond dans les faits à complémentaire santé gratuite, vos revenus ne doivent pas dépasser un plafond fixé à 8 951 euros pour une personne seule.