C'est le constat qu'avait réalisé l'UFC-Que choisir en 2012 : force est de constater que les exclusions et restrictions sont si nombreuses que les assurances dédiées débouchent sur de faibles remboursements. Les chiffres datent un peu, mais ils restent intéressants. L'association de consommateurs avait alors évalué le chiffre d'affaires du secteur de l'assurance mobile à 432 millions d'euros, contre 77 millions d'euros d'indemnisation. Le taux de "sinistralité" s'établissait à 17,8%. Sur 100 euros investis, le consommateur ne récupérait que 17,8 euros, selon l'UFC Que choisir. Par rapport à d'autres produits d'assurance, le calcul était aussi vite fait. L'UFC avait établi que le ratio était de 1 à 12 "par rapport à la valeur de l'objet" (le téléphone portable, dont la valeur moyenne neuve est évaluée à 360 euros par l'UFC) pour les assurances mobiles les moins chères, contre un ratio de 1 à 1000 pour une assurance habitation ! En proportion, une assurance mobile était ainsi 83 fois plus chère qu'une assurance habitation.
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