Le personnel d'Air France

© Mario FOURMY/SIPA
Plusieurs syndicats d'Air France, très implantés auprès du personnel au sol, ont déposé un préavis de grève. Un syndicat de contrôleurs aériens a également appelé à la grève. Dans un communiqué publié le 22 novembre, les syndicats de la compagnie aérienne appelaient les salariés à manifester pour plusieurs raisons : 
  • "Exprimer [leur] refus de travailler plus pour gagner moins". Les syndicats estiment que le système par points va se traduire par une "dégradation majeure du système de calcul des retraites". 
  • Refuser les mesures visant "à amener le salarié à un âge réel de départ de 64 ans". 
  • "Défendre [leur] régime de retraite" : vous ne saviez peut-être pas, mais les personnels navigants professionnels bénéficient d'un régime de retraite complémentaire propre. Or, ce régime a vocation à disparaître avec la future réforme des retraites, pour être intégré dans le "système universel". "C'est un régime obligatoire, inscrit dans la loi et qui s'auto-finance", défendait l'Unac (Union des navigants aviation civile), dans un communiqué paru en septembre, qui accusait alors l'Etat de "racket organisé" des cotisations et réserves. 
Plusieurs syndicats d'Air France, très implantés auprès du personnel au sol, ont déposé un préavis de grève. Un syndicat de contrôleurs aériens a également appelé à la grève. Dans un communiqué publié le 22 novembre, les syndicats de la compagnie aérienne appelaient les salariés à manifester pour plusieurs raisons : 
  • "Exprimer [leur] refus de travailler plus pour gagner moins". Les syndicats estiment que le système par points va se traduire par une "dégradation majeure du système de calcul des retraites". 
  • Refuser les mesures visant "à amener le salarié à un âge réel de départ de 64 ans". 
  • "Défendre [leur] régime de retraite" : vous ne saviez peut-être pas, mais les personnels navigants professionnels bénéficient d'un régime de retraite complémentaire propre. Or, ce régime a vocation à disparaître avec la future réforme des retraites, pour être intégré dans le "système universel". "C'est un régime obligatoire, inscrit dans la loi et qui s'auto-finance", défendait l'Unac (Union des navigants aviation civile), dans un communiqué paru en septembre, qui accusait alors l'Etat de "racket organisé" des cotisations et réserves. 

© Mario FOURMY/SIPA