Le mardi 9 avril, les avocats de Carlos Ghosn ont organisé une conférence de presse et diffusé un message vidéo enregistré quelques heures avant la seconde arrestation de leur client, le 4 avril dernier, dans sa résidence surveillée de Tokyo. Face caméra, Carlos Ghosn se défend en personne de toute malversation. "Ce n'est pas une histoire de cupidité, de dictature d'un homme. C'est une histoire de complot, de conspiration, de trahison", assure-t-il avant de charger l’état-major de Nissan. "Il y avait des peurs que la prochaine étape, la convergence et la fusion, menace l'autonomie de Nissan, qui au passage n'a jamais été menacée", explique-t-il au sujet des tensions apparues ces derniers mois au sein de l'Alliance Renault-Nissan et qui seraient selon lui à l'origine de ses ennuis.
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