Essai du Renault Espace 5 : révolution réussie chez Renault
Pour relancer son Espace sur un marché des grands monospaces déclinant, Renault a bouleversé la donne en transformant son trentenaire en crossover huppé et moderne. Nous avons pris le volant de sa déclinaison haut de gamme Initiale Paris pour vérifier tout le bien déjà dit de lui.
Lorsque l’on pose son regard sur cette cinquième génération du Renault Espace, on comprend qu’il s’agit "d’une vraie révolution", comme l’annonce le constructeur français. Le parti était risqué, car il fallait remettre au goût du jour un monospace dont l’allure se faisait pataude et le gabarit se situait à mi-chemin entre un van utilitaire et une soucoupe volante tout droit débarquée de la stratosphère. Pour cela, l’Espace s’est transformé en crossover, enfilant par-dessus ses habits de monospace quelques couches supplémentaires venues du monde du SUV.
En fait, le nouvel Espace ne se cantonne plus au cadre familial et joue une carte plus inattendue pour un modèle de ce segment, celle de l’émotion. S’inscrivant dans une volonté de proposer "des voitures à vivre", Renault a délaissé le slogan "Changeons de vie, changeons l’automobile" pour une signature plus épanouie : "La vie, avec passion". Trente ans après le lancement de la première génération de l’Espace, le constructeur atteint l’objectif fixé par Laurens van den Acker, son directeur du design, qui a demandé à ses équipes de "faire revivre les racines latines de la marque", de dessiner "des voitures aux lignes sensuelles et musclées", des voitures "qui stimulent les émotions et rendent la vie plus agréable au quotidien". Une invitation au voyage pour mieux vivre sa passion : c’est exactement ce que propose ce nouvel Espace 5 que nous avons essayé pour vous dans le sud de la France.
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