"Mean Girls" : un classique de la comédie américaine modernisé à la sauce 2020 (critique)

"Mean Girls" : un classique de la comédie américaine modernisé à la sauce 2020 (critique) Remake de la comédie musicale de Broadway adaptant elle-même le film américain culte, "Mean Girls : Lolita Malgré moi" est sorti au cinéma ce mercredi 10 janvier 2024.

Depuis sa sortie au cinéma il y a 20 ans, Mean Girls est une institution de la comédie chez les trentenaires américains. Un peu moins culte en France, il n'en reste pas moins que le film traduit en Lolita malgré moi reste un classique du genre. En faire un remake à peine deux décennies plus tard s'avérait donc particulièrement casse-gueule.

Et pourtant. Mean Girls : Lolita malgré moi, sorti au cinéma ce mercredi 10 janvier 2024, réussit à surprendre et à se montrer, par certains aspects, très réjouissant. Il ne s'agit pas d'un remake stricto sensu du film porté par Lindsay Lohan et Rachel McAdams en 2004, mais bien d'une adaptation survitaminée de la comédie musicale américaine, jouée à Broadway entre 2018 et 2020.

Toujours écrit par Tina Fey, l'histoire de Cady Heron (Angourie Rice), adolescente qui a vécu toute son enfance en Afrique du Sud avant de revenir aux Etats-Unis et de découvrir la dure loi de la jungle qui sévit au lycée sous la coupe de la peste Regina George (Reneé Rapp), est désormais agrémentée de chansons.

Mean Girls : Lolita malgré moi ne surprendra pas les fans de la comédie originale : il recopie parfois plan par plan, réplique par réplique, acteur par acteur (Tina Fey reprend ainsi son rôle) la comédie de 2004. L'intrigue n'offrira donc aucune surprise si vous connaissez déjà le film original.

Pour autant, Mean Girls : Lolita malgré moi réussit à se montrer réjouissant et surprenant dans la manière dont il transpose l'intrigue dans les années 2020. Que ça soit dans l'usage du smartphone, sa mise en scène acidulée, l'influence des réseaux sociaux et surtout TikTok avec l'apparition d'influenceurs, les propos ouvertement féministes ou même dans les influences musicales (Regina George sonne dans un style similaire à celui de Billie Eillish), cette nouvelle version tente de s'ancrer dans son temps.

S'il n'invente rien, il n'en reste pas moins divertissant et efficace. Ce plaisir coupable qui pourrait devenir culte pour la nouvelle génération.