Ce "cauchemar" a inspiré à James Cameron l'un de ses meilleurs films

Ce "cauchemar" a inspiré à James Cameron l'un de ses meilleurs films James Cameron a une imagination foisonnante qu'il a utilisé pour réaliser des blockbusters devenus des immenses classiques du septième art. Et son inspiration lui vient souvent de ses rêves, ou de ses cauchemars.

James Cameron est indubitablement le roi du box-office, en plus d'être un conteur d'histoires définitivement à part dans l'industrie cinématographique. C'est sans surprise que son oeuvre riche et foisonnante a donné lieu à une exposition inédite qui vient décrypter son art à la Cinémathèque française, à Paris. L'occasion pour les férus du septième art, mais également pour ceux qui ont été bercés par Titanic, Avatar, Abyss ou encore les Terminator, de replonger dans ses films et leurs coulisses de fabrication.

Au détour de l'exposition, il est possible de découvrir certains secrets du maître canadien et les thématiques qui traversent son oeuvre. Les rêves y ont d'ailleurs une place prépondérante, puisqu'ils inspirent directement certains de ses films. Si James Cameron avait déjà révélé qu'il avait rêvé d'une forêt bioluminescente alors qu'il avait 19 ans, qui lui a inspiré la planète Pandora d'Avatar, ce n'est pas la seule de ses œuvres tiré tout droit de ses pérégrinations nocturnes.

Dans cette exposition de la Cinémathèque française, on apprend en effet que le réalisateur avait rêvé du T-800 avant même que le film ne voit le jour. James Cameron raconte qu'il a rêvé d'"un squelette de chrome émergeant d'un mur de feu". Ce "cauchemar" lui est apparu alors qu'il travaillait à Rome sur la post-production du film Piranha II, dans les années 1980, "alors [qu'il était] pauvre et fiévreux". Il a alors fait un dessin pour se souvenir de ce cauchemar, et commence à travailler sur ce qui deviendra, en 1984, l'inoubliable Terminator.

James Cameron a également pu s'étendre sur le rapport ténu entre ses rêves et la création de ses films au cours d'une conférence de presse qui a suivi la présentation de l'exposition, ce mercredi 3 avril : "J'ai simplement rêvé de cette image, mais je savais qu'elle représentait en réalité un homme, couvert de plastique, qui avait brûlé et que l'on voyait désormais ce squelette de chrome. Je pense qu'il y a quelque chose de très intéressant dans ce processus du rêve, car il cache une narration derrière chaque image, que l'on interprète ensuite sur différents niveaux." Si James Cameron avoue que "les rêves sont de merveilleux moteurs de créations", il admet toutefois "qu'ils ne sont pas toujours très fiables en tant qu'outils", puisqu'il ne rêve jamais du film sur lequel il est en train de travailler."

Malheureusement, le dessin qui a inspiré Terminator a disparu. James Cameron raconte que l'original a été volé dans son studio, et qu'"il va sûrement refaire surface un jour sur eBay, quand [il sera] mort", est-il précisé sur un écriteau d'explication au cours de l'exposition. Une reproduction est toutefois visible à la Cinémathèque, et ce jusqu'au 5 janvier 2025.