Il n'aimait pas se voir à l'écran

© NIVIERE/LORENVU/BENAROCH/SIPA
Il n'est jamais facile d'affronter son regard lorsqu'on est projeté sur grand écran. C'était le cas pour Jean-Pierre Bacri, qui le confirmait en 2010 dans un entretien accordé au magazine Psychologies. "Je suis trop, trop déçu. Je ne regarde même plus mes films. D'abord, je me trouve très disgracieux physiquement. Je m'imagine beaucoup plus beau. Dans la glace, on se regarde de face et on fait une tête spéciale, toujours la même, qui nous plaît. A l'écran on se voit de tous les côtés. Mais surtout je vois un type qui ne sait pas jouer. Je me prends la tête à chaque fois. Je me croyais tellement plus impressionnant, tellement plus émouvant ! Mais où elle est l'émotion que j'avais mise ? C'est terrible ! Heureusement, souvent les autres vous renvoient une image élogieuse, alors vous retrouvez dans leur regard ce que vous pensiez être."
Il n'est jamais facile d'affronter son regard lorsqu'on est projeté sur grand écran. C'était le cas pour Jean-Pierre Bacri, qui le confirmait en 2010 dans un entretien accordé au magazine Psychologies. "Je suis trop, trop déçu. Je ne regarde même plus mes films. D'abord, je me trouve très disgracieux physiquement. Je m'imagine beaucoup plus beau. Dans la glace, on se regarde de face et on fait une tête spéciale, toujours la même, qui nous plaît. A l'écran on se voit de tous les côtés. Mais surtout je vois un type qui ne sait pas jouer. Je me prends la tête à chaque fois. Je me croyais tellement plus impressionnant, tellement plus émouvant ! Mais où elle est l'émotion que j'avais mise ? C'est terrible ! Heureusement, souvent les autres vous renvoient une image élogieuse, alors vous retrouvez dans leur regard ce que vous pensiez être."
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