Airbus A350 XWB vs Boeing 787-9 Dreamliner : le combat des titans

Airbus A350 XWB vs Boeing 787-9 Dreamliner : le combat des titans Au Salon du Bourget, tous les regards des professionnels étaient tournés vers deux nouveautés : l’Airbus A350 XWB et le Boeing 787-9. Linternaute.com a "visité" ces deux long-courriers concurrents. Voici leurs atouts et leurs nouveautés.

Plus que les fameux Jumbo-jets que sont l’Airbus A380 et le Boeing 747, les vraies vedettes de ce salon du Bourget 2015 sont l'Airbus A350-900 XWB et son concurrent le B787-9 Dreamliner de Boeing. Tous deux ont enchaîné les démonstrations en vol chaque jour. L’avion américain a même fait le buzz quelques jours avant le salon, avec une vidéo spectaculaire d’un décollage où il semblait s’élever à la verticale. Sur l’exposition statique des stands voisins d’Airbus et de Boeing, les modèles présentés portent les couleurs de la Qatar Airways, qui vient de décrocher le titre de meilleure compagnie aérienne du monde. Tous deux peuvent emporter à peu près le même nombre de passagers et disposent d’un niveau de confort presqu’identique avec une ambiance lumineuse et des cabines plus spacieuses. Tous deux sont constitués massivement de matériaux composites et ils bénéficient d’ailes qui ont l’air pratiquement vivantes.

Déjà présent sur le salon en 2013, l’A350 n’était pas encore mis en service et, pour la première fois, il a ouvert ses portes au public. Linternaute.com a pu le visiter. Moins luxueux que l’A380 dont le niveau de confort et d’aménagement est inégalé, l’A350 partage toutefois de nombreuses qualités avec le très long courrier. Avant l’ouverture du salon, 780 exemplaires de ce long courrier étaient déjà commandés. De son côté, avec plus de 1 100 commandes passées pour les différentes variantes du Dreamliner avant le salon, Boeing met le paquet sur sa version allongée et modernisée de son 787. Il serait plus économe de 20 % en carburant que le modèle précédent. En tout cas, la gamme du Dreamliner semble séduire, puisqu’au bout de trois jours de salon, le constructeur a accumulé plusieurs dizaines de milliards d’euros de commandes et devance son rival.