C'est la fréquence idéale pour appeler ses parents et garder de bonnes relations avec eux - il n'y a qu'une seule réponse
Vous habitez loin de vos parents et avez l'impression de ne pas les appeler assez souvent ? Pour Linternaute.com, la thérapeute familiale Florence Beuken donne la solution.
À l'âge adulte, maintenir le contact avec sa famille devient souvent un défi. Entre le travail, les loisirs, les enfants et les aléas du quotidien, les jours passent rapidement, et il n'est pas rare de laisser filer des semaines sans échanger avec ses parents.
Ce n'est pourtant pas par manque de volonté. Pris dans le tourbillon du quotidien, il est déjà difficile de s'accorder quelques instants pour soi-même. Alors, trouver le temps de prendre des nouvelles de nos proches, et notamment de nos parents parfois éloignés géographiquement, relève d'un véritable défi. C'est pour cette raison que de nombreuses personnes s'imposent des rituels, tels que des appels quotidiens ou hebdomadaires, qui permettent de préserver ce lien.
Mais selon la thérapeute familiale Florence Beuken, cette habitude n'est bonne ni pour le moral, ni pour la nature des relations que nous entretenons avec nos parents. "En vérité, il n'y a pas de recette magique", explique la Mionnaise (Rhône). "Le rythme idéal dépend des besoins de chacun et peut varier en fonction des personnes, des âges, de l'histoire familiale et de la sensibilité". Se forcer à appeler à tout prix pourrait même nuire à la relation. "Si on appelle alors que l'on n'est pas dans de bonnes conditions, on risque de créer des conflits ou de vexer les parents en raccrochant trop brusquement".
Florence Beuken préconise plutôt un dialogue honnête. "Il ne faut pas laisser ses proches s'enfermer dans l'idée que l'on n'a pas envie de leur parler. Si on est très occupé par le travail ou autre chose, il faut le dire tout de suite." En clair, la thérapeute rappelle qu'il est essentiel d'expliquer ses contraintes et de rassurer ses parents en leur montrant qu'ils restent importants. Et s'ils commencent à vous culpabiliser ? "Il faut réussir à être ferme, dire qu'on aimerait faire plus, mais que l'on ne peut pas toujours."
Mais attention, cela ne veut pas dire qu'il ne faut jamais téléphoner à ses parents ou au reste de sa famille tant que notre vie n'est pas parfaitement calme. Si l'on attend trop le "moment parfait" on risque de ne jamais appeler du tout ! L'objectif est de trouver un équilibre qui convienne à chacun.
En guise de dernier conseil, Florence Beuken conseille de toujours dire que l'on est heureux d'entendre la personne. Cela lui fera comprendre qu'elle vous a manqué, même quand elle n'en avait pas l'impression. Elle rappelle aussi que les appels ne sont pas le seul moyen de communication qui fait plaisir à l'entourage. N'hésitez pas à envoyer des photos ou des vidéos sur les réseaux sociaux, ce petit geste ne prend que quelques secondes après tout.