Les personnes qui repoussent toujours l'heure de leur coucher ont ces 4 points en commun, selon la psychologie
À la tombée de la nuit, certains s'endorment dès que leur tête effleure l'oreiller, tandis que d'autres repoussent toujours un peu plus l'heure du coucher. Habitués à visionner une série, écouter un podcast ou jouer à un jeu vidéo avant de dormir, ces derniers ne sont pas arrêtés par le sentiment de fatigue qui s'abat sur eux tous les matins. "Encore 5 minutes ...", "à la fin de cet épisode", "À minuit pile"... rien n'y fait, ils sont incapables de fermer les yeux à une heure raisonnable.
En plus d'être risquée pour la santé, cette habitude en dit long sur la personnalité. Selon une étude menée par l'Académie américaine de médecine du sommeil, la tendance à repousser l'heure du coucher, appelée "procrastination du sommeil", est liée à 4 points communs très spécifiques. Selon les experts, la procrastination du sommeil est tout d'abord liée à une extraversion plus développée que la moyenne. En effet, les extravertis ont tendance à être plus spontanés que les couche-tôt. Cette tendance peut se traduire par la difficulté à se tenir à une routine établie, surtout s'il n'y a pas de contrainte le lendemain.
Mais la procrastination du sommeil est aussi rattachée à une faible conscience professionnelle, elle aussi liée à un rejet de la routine établie. Cette habitude reflète également un "névrosisme accru", selon les chercheurs américains. Ce trait de personnalité se caractérise par une tendance à ressentir plus intensément les émotions négatives comme le stress, la colère ou l'anxiété. Le névrosisme est d'ailleurs assez lié à la conscience professionnelle réduite, puisqu'il peut entraîner une baisse de la motivation et des interactions sociales.
Encore plus problématique, la procrastination du sommeil est liée à un trait de personnalité assez sombre : la dépression. "Les personnes qui ont l'habitude de repousser l'heure du coucher sont moins susceptibles de rechercher des activités stimulantes, engageantes ou agréables", a déclaré Steven Carlson, l'auteur de l'étude. "Au contraire, elles ont rapporté des expériences émotionnelles compatibles avec la dépression et les émotions négatives. Elles assurent aussi manquer d'expériences émotionnelles positives".
À l'inverse, une autre recherche publiée en 2024 a prouvé qu'en quantité suffisante, le sommeil peut augmenter le niveau de bonheur et de bien-être global d'un individu. "Les résultats montrent que la somnolence subjective et les troubles de l'humeur s'améliorent avec des heures de coucher plus tôt et s'aggravent avec des heures de coucher plus tardives. Les participants dont le sommeil est prolongé ont également inscrit deux fois plus de mots de gratitude que les autres participants", confirme l'organisateur de cette étude.
En moyenne, les spécialistes du sommeil recommandent de dormir au minimum sept heures chaque nuit. Les femmes adultes auraient même besoin de dormir au moins neuf heures par nuit pour rester en bonne santé physique et mentale. Pour rappel, le sommeil améliore aussi la concentration, la mémoire et le métabolisme.