La dionée : la plante la plus mobile

La dionée est capable de détecter si l'objet qu'elle piège est vivant ou inanimé. © Yggdrasill / Fotolia

La dionée utilise les deux lobes prolongeant chacune de ses feuilles comme un piège à mâchoire qui se referme sur les insectes dont la plante utilise les minéraux pour remédier à la pauvreté des sols tourbeux sur lesquels elle se développe. La pression de l'eau contenue dans les cellules de ses lobes foliaires exerce une tension différente entre les deux faces, ce qui les maintient ouverts de part et d'autre. Bordé de cils et de glandes qui sécrètent du nectar, chaque lobe porte au milieu de la face supérieure trois poils raides sensibles au moindre contact : dès qu'un insecte les frôle, des signaux électrochimiques sont émis, relâchent la pression de l'eau dans les cellules et les deux lobes se ferment en une fraction de seconde.

La dionée utilise les deux lobes prolongeant chacune de ses feuilles comme un piège à mâchoire qui se referme sur les insectes dont la plante utilise les minéraux pour remédier à la pauvreté des sols tourbeux sur lesquels elle se développe. La pression de l'eau contenue dans les cellules de ses lobes foliaires exerce une tension différente entre les deux faces, ce qui les maintient ouverts de part et d'autre. Bordé de cils et de glandes qui sécrètent du nectar, chaque lobe porte au milieu de la face supérieure trois poils raides sensibles au moindre contact : dès qu'un insecte les frôle, des signaux électrochimiques sont émis, relâchent la pression de l'eau dans les cellules et les deux lobes se ferment en une fraction de seconde.
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