Chouette de Tengmalm |
Petite chouette nocturne haute d'à peine 25 cm, c'est l'espèce la moins connue des strigidés. Elle se distingue à ses grands yeux ronds jaune or et à son plumage brun tacheté de blanc. Nourriture : petits rongeurs et parfois des passereaux. |
Depuis le Ballon de Servance et principalement dans les forêts de conifères au climat froid et à l'enneigement abondant. Elle niche très souvent dans les anciens trous de pics noirs situés dans les hêtres. |
De nature peu farouche et non agressive, on peut l'approcher jusqu'à moins de 5 mètres. |
Lynx boréal |
Espèce en voie de disparition, le lynx a été réintroduit en France en 1974 dans le massif du Jura. Félidé solitaire d'une trentaine de kilos, il est identifiable à sa longue touffe de poils en favoris, son pelage brun-jaune ou roux et sa queue très courte. Nourriture : ongulés (chevreuils et chamois), rongeurs, gallinacés et petits carnivores. |
Dans l'ensemble des massifs forestiers et également dans les gorges du Doubs. On le retrouve parfois perché aux arbres. |
Le lynx n'attaque pas l'homme. Méfiant, il est ainsi difficilement observable. Essentiellement crépusculaire, des chances minimes d'observation sont possibles au lever du jour. |
Chauve-souris (molosse de Cestoni, sérotine bicolore) |
Sur 33 espèces de chauve-souris présentes en France, la Franche-Comté en abrite 27. Parmi les espèces les plus rares, on peut y observer le molosse de Cestoni, l'une des plus grosses chauve-souris de France à la morphologie originale (famille des Molossidés) et la sérotine à la fourrure bicolore (famille des verspertilionidés). Nourriture : moucherons, moustiques et papillons de nuit. |
La chauve-souris est protégée depuis 1976 en France. On la retrouve dans les zones montagneuses et boisées, à proximité des habitations. Dans les hautes falaises, gorges et fissures profondes. |
C'est une espèce sensible dont la présence témoigne d'une bonne qualité de l'environnement. Il est préconisé de ne pas déranger les chauves-souris en pleine hibernation dans les grottes (attention aux flash). Il est interdit de les chasser, sous peine d'amende. |
Faucon-pélerin |
La Franche-comté accueille 15 % de la population nationale de faucon pèlerin. Ce robuste rapace est réputé pour sa rapidité : quand il chasse dans les airs, il peut atteindre une vitesse d'environ 300 km/h. Il est reconnaissable à ses ailes effilées qu'il bat à un rythme accéléré. Relativement facile à dresser, le faucon-pèlerin est aussi domestiqué.Nourriture : pigeons, corneilles, mouettes et exceptionnellement des petits mammifères. |
Sur les parois rocheuses des falaises, à l'abri des regards. |
En cas de loisirs en falaise, attention à ne pas les déranger car ce sont leurs zones de reproduction. |
Sanglier |
Ancêtre de notre cochon domestique, le sanglier, pouvant atteindre les 200 kg chez le mâle, est essentiellement nocturne, sédentaire et attaché à son territoire. Dans la région, il est un des animaux les plus chassés dont la population est à forte densité. Nourriture : végétaux, fruits sylvestres, champignons, baies, insectes et larves, mollusques, œufs d'oiseaux et petits mammifères |
Dans les forêts étendues à sous-bois touffu, les zones marécageuses. |
Soyez prudents sur les routes et les fleuves, les sangliers, les risques de collision sont élevés.Nécrophage, le sanglier peut être porteur de toxiques ou polluants. |