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Un parcours atypique
Pendant 1h30, l'auteure, compositrice, interprète et mannequin incarnera sur la scène du célèbre cabaret sa vision de la femme du futur, entre glamour et technologie avant-gardiste. Aujourd'hui artiste reconnue internationalement, Viktoria Modesta n'a pas toujours vécu dans le confort et la lumière des paillettes. D'origine lettone, la jeune femme a passé son enfance à faire des allers-retours dans les hôpitaux en raison d'une malformation à la hanche et à une jambe. Elle se fait volontairement amputer sous le genou à l'âge de 20 ans et décide de transcender cette expérience traumatisante en se construisant une identité artistique autour de ce nouveau corps. Elle se fait sculpter des prothèses uniques, véritables bijoux qu'elle arbore dans ses clips et lors de défilés. Touche à tout, elle vit aujourd'hui aux Etats-Unis et participe à de nombreuses collaborations artistiques incluant des technologies de pointe. Son apparition dans "Bionic Showgirl" est pour elle un moyen d'explorer une autre facette de sa personnalité, plus intime, sexy et sensuelle. Le spectacle reprend par ailleurs une grande partie des numéros intemporels du Crazy Horse, comme l'opening d'ouverture ou les numéros "Spoutnik", "Voodoo", "Striptease-moi", "Rougir de désir" et "Upside down".
Une salle mythique
Fondé en 1951 par Alain Bernardin, le Crazy tire son nom du célèbre chef Sioux Crazy Horse. Rachetée par l'homme d'affaire Philippe Lhomme en 2005, le cabaret invite depuis régulièrement des guest stars pour des collaborations prestigieuses dont Dita Von Teese, Conchita Wurst, Christian Louboutin, Philippe Decouflé, Chantal Thomass et Arielle Dombasle. La direction artistique est assurée par Andrée Deissenberg depuis 2006 . Entièrement renouvelé en 2007, la salle entièrement tapis de velours rouge offre un écrin intimiste et chaleureux à l'esthétique années 1930.
