Jules Bianchi : entre la vie et la mort à cause de son écurie ? Qui veut la peau de Marussia ?
Marussia dément catégoriquement les allégations assurant que Jules Bianchi a reçu des messages le pressant de ne pas prendre en compte les avertissements de sécurité, quelques secondes avant son accident. Pire, l'écurie du pilote aurait demandé à ce dernier d'accélérer et de ne pas se soucier des drapeaux jaunes, dans le but de rattraper Marcus Ericsson devant lui. Le journal allemand Bild l'annonce sans détour : oui, il existe bien une cassette audio sur laquelle sont enregistrés des messages radio de l'écurie donnant ces indications au pilote français.
L'écurie a jugé important et même incontournable de contester publiquement ces accusations. Dans un communiqué, Marussia se dit "fâchée", "choquée" et "affligée d'avoir à répondre à des rumeurs profondément bouleversantes et inexactes concernant les circonstances de l'accident de Jules". Selon l'écurie mise en cause, "Jules a ralenti lorsqu'un double drapeau jaune était agité. Il s'agit d'un fait irréfutable et cela est confirmé par les données de télémétrie, qui ont été fournies par l'équipe à la FIA".
Pour autant, le pilote n'a-t-il pas ralenti malgré les recommandations de son équipe ? Marussia met les choses au clair : "Une copie audio de toutes les transmissions radio entre Jules et l'équipe, ainsi qu'une retranscription écrite, ont été fournies à la FIA. Elles montrent très clairement que l'équipe, dans les instants qui ont précédé l'accident de Jules, n'a jamais demandé à Jules de hausser son rythme". Si tel est bien le cas, d'où provient cette polémique, manifestement créée pour nuire à Marussia ? Le journal allemand Bild n'a pas fait d'article contradictoire et assure que leurs sources proviennent de proches de la FIA. L'autorité de la Formule 1 pourrait bien avoir, à son tour, à clarifier les choses sur toutes ses accusations.
EN VIDEO - Les pilotes de F1 sont eux-mêmes très sensibles à l'évolution de l'état de santé de Jules Blianchi, jugeant les conditions du drame encore opaques. Les gestes de soutien se multiplient :