Candidats aux Jeux olympiques : Paris est-il en avance sur les autres villes ?
Paris candidate à l'organisation des Jeux olympiques en 2024, c'est officiel depuis ce mardi. La capitale française a décidé d'oublier l'échec de 2012 (battue par Londres) et de se lancer à nouveau dans la course à la désignation. A deux ans de l'annonce officielle de la ville sélectionnée, Paris semble posséder une longueur d'avance sur ses principaux adversaires : Boston, Hambourg, Rome ou Budapest. Elle dispose déjà des principales infrastructures (hormis un bassin olympique d'envergure) et a décidé de s'appuyer sur des personnalités du monde sportif rôdés aux enjeux olympiques pour mener sa candidature (Bernard Lapasset, Tony Estanguet, Guy Drut...). Par ailleurs, les villes rivales ne semblent pas présenter toutes les garanties.
Boston, qui semblait encore favorite en début d'année, souffre du manque de soutien de ses habitants. 49 % d'entre eux ne sont pas favorables à la tenue des JO dans leur ville (39 % sont favorables). Pire, un sondage publié par la radio WBUR, en avril dernier, révélait que 36 % des habitants de la région de Boston préféraient que ces Jeux se déroulent dans une ville européenne, avec une préférence pour Paris, devant Hambourg et Rome. La capitale italienne, elle, a été éclaboussée par plusieurs scandales de corruption et son projet, qui prévoit la sollicitation de plusieurs villes (Florence, Naples, Milan) dans une large zone géographique, ne séduit pas. Sans compter l'endettement du pays qui ne constitue pas le moindre des obstacles... En Allemagne, c'est Hambourg qui a été choisie à la place de Berlin mais, si la population largement le projet, la ville manque cruellement de notoriété face à Paris ou Rome. Enfin, Budapest s'est elle aussi lancée dans la course à la candidature mais n'a jamais accueilli d'évènement de cette envergure. Le rapport de force entre toutes ces candidatures a toutefois le temps d'évoluer car le verdict final ne sera donné que dans deux ans, pendant l'été 2017.
EN VIDEO - Paris veut se rattraper de son échec des JO 2012.