Mort de David Poisson : le résultat de l'autopsie bientôt connu

DAVID POISSON - Les conclusions du rapport d'autopsie du médecin légiste, visant à déterminer les causes exactes de la mort du skieur de 35 ans, devraient être révélées d'ici la fin de la semaine.

[Mis à jour le 16 novembre 2017 à 14h09] MORT DE DAVID POISSON - Le site Internet de L'Equipe annonce ce jeudi que l'autopsie de David Poisson, victime d'un accident mortel, lundi, après une chute lors d'un entraînement à Nakiska, au Canada, a été effectuée hier soir par le médecin légiste. Rien n'a filtré du diagnostic du praticien qui devrait rendre ses conclusions "d'ici un à deux jours", précise encore le quotidien sportif. Ce rapport permettra notamment de savoir si des responsabilités sont établies, et si une enquête policière doit être ouverte. Il donnera surtout un éclairage sur les circonstances du drame. Quelques heures après l'accident, les équipes de secours avaient précisé que le skieur français avait perdu un ski, lourdement chuté, traversé les filets de sécurité, puis heurté très violemment un arbre, et avait été tué sur le coup. La question de la sécurité de la piste, dont la station de Nakiska est en charge, est notamment au centre des débats.

En attendant, l'heure est au recueillement dans le village de Peysey-Nancroix, en Savoie, où habitait le skieur français (avec sa femme Anna et son fils Léo, âgé de 20 mois), mais aussi sa mère Jeannette, qui a eu la douleur de perdre également son mari, il y a une quinzaine de jours. Dans cette commune de Savoie, l'heure est au recueillement et "au silence", comme le précise L'Equipe, dans un article paru lundi. "Il y a une volonté commune de la fédération et e la famille de ne pas nous exprimer davantage", explique Laurent Tressalet, le maire de Peisey, dans des propos relayés par le quotidien sportif. Michel Vion, qui s'est rendu en Savoie, explique, lui, à propos des proches de David Poisson : "Ils ont été très sereins, posés (...) On leur a conseillé de ne pas trop de se disperser et il n'ont de toute façon pas envie de parler (....) Le village est avec eux, la Fédération aussi".