Madeleine Malonga : catastrophe aux JO ! La fin d'un long combat sur la route de Paris

Madeleine Malonga : catastrophe aux JO ! La fin d'un long combat sur la route de Paris Chance française de médaille en judo -78kg ce jeudi, Madeleine Malonga a été sortie dès le premier tour. La Française, médaillée d'argent à Tokyo, a vécu une olympiade difficile, marquée par une grosse rivalité avec Audrey Tcheuméo.

Annoncée comme l'une des favorites de la catégorie des -78kg engagée en judo aux JO de Paris 2024 ce jeudi 1er août, mais pas la numéro une au vu d'une olympiade difficile depuis sa médaille d'argent à Tokyo en 2021, Madeleine Malonga a vécu une terrible désillusion, battue sur ippon dès son premier combat face à la Portugaise Sampaio. Cette fin de parcours prématurée marque le triste aboutissement d'une olympiade difficile après Tokyo.

Vidée mentalement, la Française s'était exprimée sur ce sujet et a même lancé un podcast spécialisé sur le sujet de la santé mentale. Surtout, Madeleine Malonga avait vécu un véritable parcours du combattant pour être alignée aux JO de Paris 2024. La judokate, championne du monde en 2019, championne d'Europe en 2018 et 2020, a peiné dans la foulée de sa médaille d'argent à Tokyo.

"J'avais rêvé d'être championne d'Europe, de gagner le tournoi de Paris, de tout gagner. Et puis après, quand tu as tout ça, tu te demandes ce qu'il y a à faire après. C'est comme arriver au sommet de sa montagne, contempler la vue et réaliser que rien n'a réellement changé", a -t-elle confié avant ces JO. Les mois qui ont suivi les JO 2021 ont marqué une constance au haut niveau sans toutefois retrouver les plus hautes marches du podium (3e des championnats d'Europe 2022, 3e aux derniers Mondiaux 2024).

La catégorie est en plus très relevée en France avec également Audrey Tcheuméo, en bronze aux JO de Londres, en argent à Rio et encore en argent aux Mondiaux 2023. Le duel acharné entre les deux judokates a occupé le comité de sélection jusqu'au printemps. Il a fallu une victoire à l'arraché de Malonga sur Tcheuméo au dernier Grand Chelem de Paris-Bercy pour les départager. La confirmation de la sélection de Malonga n'est venue qu'en avril, très tard par rapport aux autres sélectionnés français. "J'ai pris conscience d'un truc : je n'étais pas qu'une médaille… Je crois qu'aujourd'hui, j'ai encore un plus gros mental qu'à Tokyo", juge-t-elle au sujet des derniers mois.

Il en fallait pour passer les tours à Paris dans un tableau où elle est entrée en 8e de finale et dans lequel elle n'ira pas plus loin, privée aussi de repêchage accessible à partir des quarts de finale...