Top 5 des erreurs à éviter pendant le mercato

Top 5 des erreurs à éviter pendant le mercato Chaque été c'est la même rengaine : la valse des entraîneurs et des joueurs transférés apporte son lot de bonnes surprises, mais aussi d'échecs. Exemples à l'appui, rapide aperçu de ce que les clubs doivent à tout prix éviter de faire.

Les grands clubs de football européens ne sont pas à l'abri d'une erreur d'appréciation, d'un problème juridique ou d'un dérapage incontrôlé. La preuve...

 

Boulette n°1 : ne pas réparer le fax

L'ex-Lillois Robert Vittek avait négocié un bon de sortie auprès de son club actuel, l'Ankaragücü, en 2010. Malheureusement, son transfert vers Salzbourg ne s'est pas réalisé. En cause, le fax défectueux des Turcs ! Envoyé tardivement en Autriche, le futur contrat n'a pas pu être transmis à la FIFA avant la fermeture officielle du mercato. La FIFA n'a pas voulu faire d'exception, même si le retard n'était que de trois petites minutes. Pareille mésaventure est arrivée à l'international camerounais Choupo-Moting, privé de transfert entre Hambourg et Cologne à cause d'une panne de fax.

 

Boulette n°2 : recruter un joueur sans le connaître

En 1996, le manager de Southampton (Division 1 anglaise) Graeme Souness propose un contrat à Ali Dia, international sénégalais comptant 13 sélections. Quelques jours plus tôt, l'ancien capitaine de Liverpool avait reçu un appel de George Weah, Ballon d'Or 1995, défendant la cause de son cousin Ali Dia.
Sauf que l'interlocuteur n'était pas Weah mais un imposteur, et que le joueur en question n'avait jamais joué en sélection ! Après un match disputé face à Leeds en championnat, la supercherie deviendra évidente et le contrat rompu (source : The Guardian).

 

Boulette n°3 : être mauvais en droit

Avram Grant, ancien coach de Portsmouth et Chelsea, rejoint l'équipe de West Ham à l'été 2010. Pour étoffer son équipe, il négocie la venue en prêt de Felipe Caicedo, international équatorien évoluant à Manchester City. Les négociations sur le salaire aboutissent, la visite médicale est concluante. Ce qu'Avram Grant ignorait, c'est le point de règlement interdisant à un club de Premier League trois prêts la même année, limite déjà atteinte. Caicedo ne rejoindra jamais les Hammers.

 

Boulette n°4 : signer un joueur sans permis de travail

Alex Ferguson pense faire la bonne affaire en recrutant Manucho en janvier 2008. L'international angolais, meilleur buteur dans son pays, quitte pourtant immédiatement Manchester United pour rejoindre les Grecs du Panathinaïkos en prêt. Les Anglais pensent en effet à tort que Manucho n'a pas de permis de travail. Ils mettront plus de 6 mois avant d'apprendre qu'un permis pouvait lui être délivré automatiquement. Revenu à Manchester en septembre, il ne réussira jamais à s'imposer.

 

Boulette n°5 : engager un homonyme

En vacances aux Seychelles, Andrew Amers-Morrison se voit proposer le poste de sélectionneur national. L'Anglais, modeste entraîneur d'une équipe de jeunes à Londres, signe alors un contrat de deux ans. Quelques jours plus tard, la Fédération seychelloise se rend compte qu'elle n'a pas recruté l'homme désiré, l'Ecossais "Andy" Morrison, ancien joueur de Manchester City ! Le premier nommé restera tout de même en poste pendant cinq mois...