L'Angleterre de Thomas Tuchel en plein drama un an avant le Mondial
L'arrivée de Thomas Tuchel, en successeur de Gareth Southgate, devait insuffler un vent de fraîcheur à la sélection anglaise après l'échec face à l'Espagne en finale de l'Euro 2024. Mais après seulement quatre matches disputés sous les ordres du coach allemand, les Three Lions s'enlisent dans la crise. Après trois victoires sans convaincre face à de modestes adversaires (Lettonie, Andorre et Albanie), le revers face au Sénégal (1-3) ce mardi a dévoilé les limites du groupe concocté par Thomas Tuchel.
Le technicien allemand est déjà sous le feu des critiques outre-Manche pour des choix souvent osés, parfois jugés mauvais. Par exemple, le choix de titulariser Henderson, 35 ans, dans l'entrejeu face à Andorre a provoqué un petit drame, tout comme le fait de préférer Kylie Walker dans le couloir droit plutôt que Trent Alexander-Arnold qui sort d'une grosse saison avec Liverpool.
Plus spécifiquement face au Sénégal, c'est l'aspect offensif qui a déçu avec l'absence dans le groupe de joueurs créatifs comme Phil Foden ou Cole Palmer. Malgré un Harry Kane encore et toujours efficace avec l'Angleterre (deux buts sur les deux derniers matches), l'attaque anglaise, dans son ensemble, manque de panache et d'idées. De quoi provoquer un coup de Trafalgar dans les médias britanniques.
Au City Ground de Nottingham, la défaite face au Sénégal a ainsi été très mal accueillie par les supporters, qui n'ont pas hésité à copieusement huer les Three Lions à l'issue de la rencontre. L'histoire commence donc relativement mal pour Thomas Tuchel et l'Angleterre, le technicien allemand qui était censé représenter une rupture avec la méthode Gareth Southgate et ses huit années passées à la tête de la sélection anglaise. À un an du Mondial, l'ex entraîneur de Paris Saint-Germain a demandé le temps de l'apprentissage lors de son passage sur la BBC : "C'est un apprentissage difficile, mais nous devons rester calmes. Nous devons accepter les critiques et nous améliorer. La Coupe du monde n'est pas la semaine prochaine". Dont acte.