Top 5 : mon père, ce fardeau !

Top 5 : mon père, ce fardeau ! L'irruption du père d'Imanol Harinordoquy sur la pelouse de Biarritz, fin novembre lors du derby basque, a déclenché une vive polémique. Pourtant, ce n'est pas la première fois qu'un paternel rend difficile la vie de son champion de fiston.

La rédaction s'est amusée à lister les "pères de sportifs" ayant posé de gros soucis à leurs enfants. Voici quelques portraits types, exemples marquants à l'appui.

 

Le père délinquant : Ted Terry

L'an passé, la réputation de John Terry s'est dégradée à vitesse grand V : après la révélation de ses sorties extra-conjuguales (avec la femme d'un coéquipier en sélection), le capitaine de Chelsea a dû faire face à l'inculpation de son père pour trafic de cocaïne ! Le défenseur anglais se serait bien passé de cette nouvelle bombe médiatique : Sue Terry, sa mère, s'était déjà faite pincer quelques mois plus tôt en volant pour £ 800 de biens dans les magasins Tesco et Marks & Spencer.

John Terry enverra sûrement un message de soutien à son homologue chilien Arturo Vidal : le père du milieu de la Juventus Turin, Erasmo Vidal, vient d'être arrêté en compagnie de la tante du joueur, Susana (rien à voir avec la tata Suzanne d'Omar et Fred !), en possession de 150 sachets de cocaïne.

 

Le tyrannique : Mike Agassi

maman williams
Dans la famille Williams, c'est le père Richard qui a poussé Venus et Serena sur les courts. Mais désormais c'est leur mère, Oracene Price (casquette blanche), qui les suit partout. © L'Internaute Magazine

Dans la grande famille du tennis, les exemples de parents omniprésents et omnipotents ne manquent pas. Les Steffi Graff, Mary Pierce, Venus et Serena Williams pourront témoigner de la main-mise des parents sur leur carrière. Mais l'exemple le plus marquant reste celui d'Andre Agassi. Dans son autobiographie intitulée "Open", le Kid de Las Vegas raconte comment il a été contraint par son père (un ancien boxeur iranien), dès l'âge de 6 ans, à enchaîner les longues séances d'entraînement. Le supplice quotidien pouvait atteindre 5 heures, Andre étant forcé de relancer les 2 500 balles crachées chaque jour par la machine surnommée "dragon" par le jeune garçon.

En France, ces relations familiales tumultueuses ont récemment débordé des courts de tennis pour terminer au tribunal : Aravane Rezai, 113e mondiale, a en effet porté plainte contre son père, Arsalan, pour des faits de harcèlement moral, violences et menace de mort...

 

Le parieur : Wayne Rooney senior

C'est une affaire de match présumé truqué qui a secoué la famille Rooney en octobre dernier. L'attaquant de Manchester United a eu la mauvaise surprise d'apprendre l'arrestation de son père, Rooney senior, à son domicile de Liverpool. Le frère de ce dernier, Richie, est lui aussi passé par la case GAV (garde à vue). En cause : des paris suspects détectés lors d'un match du championnat écossais opposant Motherwell et Hearts en décembre 2010. 

 

Le trop pressé : Gaston Boiteux

Peut-être certains d'entre vous se souviennent-ils de la victoire du Français Jean Boiteux en finale du 400 m nage libre aux Jeux Olympiques de 1952 ? A Helsinki, le Marseillais avait offert au camp tricolore la première médaille d'or olympique de son histoire en natation (il faudra attendre Laure Manaudou en 2004 pour doubler la mise).

Emporté par l'euphorie, Gaston Boiteux avait plongé dans le bassin, habillé de son costume et coiffé de son bérêt, pour retrouver son fiston Jean et l'enlacer ! Seulement, ce qui est désormais une image légendaire du sport français aurait pu devenir un des plus grands désastres jamais vécus par les tricolores. Car Gaston n'avait pas attendu l'arrivée des derniers concurrents pour se jeter à l'eau... Son fils aurait donc pu être disqualifié à cause de sa célébration. 

 

Le bagarreur : Lucien Harinordoquy

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Imanol Harinordoquy, 3e ligne international du Biarritz Olympique. © L'Internaute Magazine

Pour celles et ceux qui auraient loupé l'épisode du 100e derby basque, disputé le 29 novembre au Parc des Sports d'Aguilera (Biarritz), voici un rapide résumé. L'arbitre n'a sifflé le coup d'envoi que depuis 6 minutes quand une empoignade démarre entre le Bayonnais Jean-Jo Marmouyet et le Biarrot Imanol Harinordoquy, 3e ligne aile de l'équipe de France.

Alors que le jeu est interrompu, les esprits s'échauffent sur la pelouse... Mais aussi en tribunes, d'où s'échappe l'imposant Lucien Harinordoquy. Le père de l'international, lui-même ancien rugbyman véloce, échappe à la vigilance des stadiers et pénètre sur le stade, donnant un coup de poing à Marmouyet ! L'Aviron Bayonnais, qui avait un temps envisagé de porter plainte contre le paternel, a décidé de calmer le jeu après qu'Imanol ait publié un communiqué d'excuses.