Henri Leconte dérape sur la terre battue

Après cet épisode, il faudra plusieurs années à Leconte pour redevenir populaire. © L'Internaute Magazine

La relation d'Henri Leconte avec le public français a longtemps été délicate. Entré dans le top 10 en 1985, il reste, en termes de popularité, derrière son rival Yannick Noah. En 1988, à Roland Garros, son style de gaucher offensif le rend spectaculaire. Le public parisien le suit dans son parcours qui l'amène jusqu'en finale. Il doit affronter le n°1 mondial Mats Wilander.

Il n'y aura pas de match, le Suédois s'impose en trois sets secs : 7-5, 6-2, 6-1. A la remise des trophées, fortement déçu et s'estimant mal-aimé, Henri Leconte se fend d'un discours pour le moins maladroit et presque agressif envers le public. "J'espère que vous avez enfin compris mon jeu", commence-t-il par dire, lui qui avait expliqué ne pas avoir tout le soutien qu'il pensait mériter. Des remarques fusent alors des tribunes et Leconte, au lieu de les ignorer, y répond. Il s'énerve et s'en prend à quelqu'un dans le public lui demandant si lui aussi "veut pleurer". Ce ton agressif va créer une fracture entre le tennisman et le public de la Porte d'Auteuil.

Régulièrement moqué ou conspué par la suite, "Riton" devra attendre la victoire en Coupe Davis en 1991 pour retrouver une importante cote de sympathie.

La relation d'Henri Leconte avec le public français a longtemps été délicate. Entré dans le top 10 en 1985, il reste, en termes de popularité, derrière son rival Yannick Noah. En 1988, à Roland Garros, son style de gaucher offensif le rend spectaculaire. Le public parisien le suit dans son parcours qui l'amène jusqu'en finale. Il doit affronter le n°1 mondial Mats Wilander. Il n'y aura pas de match, le Suédois s'impose en trois sets secs : 7-5, 6-2, 6-1. A la remise des trophées, fortement déçu et s'estimant mal-aimé, Henri Leconte se fend d'un discours pour le moins maladroit et presque agressif envers le public. "J'espère que vous avez enfin compris mon jeu", commence-t-il par dire, lui qui avait expliqué ne pas avoir tout le soutien qu'il pensait mériter. Des remarques fusent alors des tribunes et Leconte, au lieu de les ignorer, y répond. Il s'énerve et s'en prend à quelqu'un dans le public lui demandant si lui aussi "veut pleurer". Ce ton agressif va créer une fracture entre le tennisman et le public de la Porte d'Auteuil. Régulièrement moqué ou conspué par la suite, "Riton" devra attendre la victoire en Coupe Davis en 1991 pour retrouver une importante cote de sympathie.
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