Ce célèbre réalisateur a été capitaine de l'équipe de France de volley, mais les JO ont été "une tragédie" pour lui
Le volley-ball est un sport olympique depuis les Jeux de Tokyo en 1964. Aux Jeux de Paris cet été, la France fera partie des favorites et défendra son titre acquis en 2021 à Tokyo. Ce titre, le premier de l'histoire pour le volley français, est arrivé dans le sillage d'une olympiade gagnante pour les sports collectifs tricolores, avec les deux médailles d'or du handball, la médaille d'argent masculine au basketball et la médaille de bronze des basketteuses. C'était même la première médaille française pour le volley, que ce soit chez les hommes comme chez les femmes.
Parmi les joueurs comptant le plus de sélection avec l'équipe de France de volley-ball, Élie Chouraqui compte 112 sélections. Si on le connait principalement pour son œuvre cinématographique et pour sa comédie musicale "Les Dix commandements", co-écrite avec Pascal Obispo, le réalisateur de 73 ans a également été joueur professionnel de volley, à la fin des années 1960 et au début des années 1970. "Je n'aurais pas pu faire du cinéma si je n'avais pas joué au volley", explique-t-il. "Sur un terrain ou un plateau de cinéma, le principe est le même : il faut diriger des hommes dans un espace et parvenir à transmettre ce que l'on souhaite faire."
Trois fois champion de France avec le Racing Club de France (1969, 1970 et 1971), Élie Chouraqui a également été capitaine de l'équipe de France espoir, et a participé aux championnats du monde. Il a arrêté sa carrière assez tôt, à l'âge de 25 ans, pour se tourner vers le cinéma.
"C'est en partie grâce au volley que je suis entré dans ce milieu", a-t-il répété dans un entretien réalisé avec la Fédération française de volley-ball. "Vers 20 ans, je cherchais du travail, un acteur que j'aime beaucoup, qui s'appelle Charles Gérard et était passionné de volley-ball, m'a dit : "J'ai peut-être une idée pour toi." Il m'a présenté Claude Lelouch, dont je suis devenu très proche. J'ai commencé à travailler avec lui."
Élie Chouraqui est resté assez proche du volley, et a notamment été consultant pour France Télévision lors des Jeux olympiques de Rio en 2016. Celui qui n'a jamais participé aux Jeux, "une des grandes tragédies de sa vie" selon ses propres mots, a en revanche toujours été un spectateur assidu "Les Jeux Olympiques, c'est la seule compétition que je suis totalement en tant que spectateur. C'est le moment où je m'intéresse le plus à l'athlétisme, la natation, la lutte, au judo…"