Pourquoi une pénalité vaut 3 points et une transformation 2 points ?
A titre historique, la transformation est à deux points depuis 1894. Elle est l'une des règles les plus anciennes du rugby. En 1875, les points étaient attribués uniquement grâce à cela. Il n'y avait qu'un seul point, puis 2 en 1886, 3 en 1891 et donc de nouveau 2 en 1894. Le fait de revenir à 2 points provient des Anglais et des Gallois qui ont voulu inverser les valeurs de l'essai qui à l'époque représentait 2 points. Dans le rugby moderne, la transformation suit un essai et permet de valider ce type d'action. Le tireur à le champ libre pour mettre le ballon entre les poteaux. S'il touche le poteau sans pénétrer l'intérieur des buts, zéro point n'est accordé. C'est la même chose si la balle passe à l'extérieur du but.
La pénalité, codifiée en 1888 par les Britanniques, permet de sanctionner un joueur qui a commis une faute non bégnine. Trois points, c'est ce qui a directement été défini à l'époque. C'est le seul décomptage qui n'a jamais été touché par les instances de l'ovalie. Quand une pénalité est effectué, il y a un arrêt de jeu. Un botteur se positionne alors sur le terrain et à pour unique mission d'envoyer le ballon entre les poteaux.