Le Grand Journal : Maïtena Biraben remet en place les "peine-à-jouir" qui la critiquent
Depuis sa rentrée, le Grand Journal fait face à des critiques virulentes suite à la mise en place d’une nouvelle formule et au départ d’Antoine de Caunes. Maïtena Biraben, à la tête du vaisseau amiral de Canal+ depuis début septembre, n’est d’ailleurs pas épargnée notamment dans les scandales concernant le "discours de vérité du FN" mais aussi avec la reprise musclée du groupe par Vincent Bolloré. Elle a tenu à s’exprimer et à répondre aux critiques de son émission sur France Inter ce matin face à Sonia Devillers dans L’Instant M. L’animatrice raconte s’être battue pour obtenir la case du Grand Journal mais n’avait pas spécialement envie de reprendre l’émission. "Je n'ai pas intrigué pour avoir cette émission. J'ai fait une compét' à la loyale [...] pour récupérer la case pas l'émission, se défend-elle. Je n'ai jamais voulu présenter Le Grand Journal, je n'aimais pas le format. Ce que je voulais c'est qu'on puisse proposer une émission qui me ressemble mais je ne voulais vraiment pas faire une émission dans le format qui était celui du Grand Journal l'année dernière."
Forcément, le Grand Journal est une messe attendue et son changement de formule a attiré les regards des analystes qui n’y vont pas de main morte ces temps si. Maïtena Biraben tenait à défendre l’émission. "Ça tape dur, je m'y attendais. On savait que ça serait difficile et extrêmement compliqué. Mais on y va et on essaye de garder le sourire. [...] On a envie de la défendre cette émission parce qu'on y croit et parce que ce qu'on fait n'est pas indigne." Une bonne fois pour toutes, Maïtena Biraben réagit aux critiques répétées dont elle et son émission ont pu faire l’objet. "Vincent Bolloré n'est pas dans mon oreillette et j'ai un cerveau." Elle ajoute tout de même que la stratégie du nouveau patron de Canal est dommageable à l’émission. "Ce n'est pas très facile de travailler dans ce contexte mais c'est mon job."
Maïtena Biraben en profite d’ailleurs pour contre-attaquer. "Moi, je fais une émission, j'y vais tous les soirs avec envie. Je suis désolée pour les peine-à-jouir mais on est content de le faire." Elle se retourne enfin contre France Inter dont elle n’a pas apprécié les critiques de Charline Vanhoenacker. "J'ai grandi face au mépris et aux donneurs de leçons. Je voulais venir ici, avec vous, à France Inter, parce que vous bossez bien mais aussi parce que c'est aussi ici qu'il y a eu la plus grande expression du mépris. Quand Charline Vanhoenacker a parlé de "domestiques", c'est la plus grande des expressions de mépris. Je parle pour tous les salariés de Canal et d'iTélé: que faut-il faire pour ne pas essuyer votre mépris? Il faut démissionner? Nous ne le ferons pas!" Au moins, ça, c’est dit !
EN VIDEO - Le coup de gueule de Maïtena Biraben contre Charline Vanhoenacker.